Prendre les transports en Norvège

Le territoire de la Norvège, pas toujours très accessible, est parfaitement maillé. Quelque 50 aéroports permettent de relier les grandes villes à celles plus isolées des îles Lofoten ou de l’archipel du Svalbard. Les prix des billets sont néanmoins assez élevés. Le réseau ferré de la NSB permet lui aussi, à partir d’Oslo, de se rendre un peu partout  dans le pays. Les cars express permettent quant à eux de desservir des zones plus rurales à des prix plus abordables, mais en mettant davantage de temps (entre Kristiansand au sud et Hammerfest au nord, il faut compter plus de 30 heures de route). Il y a plusieurs opérateurs, chacun offrant de nombreuses réductions aux étudiants, enfants, familles et seniors. Ils permettent en outre de transporter facilement vélos et skis. Les billets peuvent être achetés dans des kiosques, dans les gares routières, ou à bord.

Le réseau routier et autoroutier est très bien entretenu et assez peu emprunté. Au-delà de 3 mois, vous pouvez échanger votre permis français contre un permis norvégien. La vitesse est limitée à 50 km/h en ville, 80 km/h sur route et 110 km/h sur autoroute. Pour conduire en Norvège, la profondeur des sculptures de vos pneus d’été doit être d’au moins 1,6 millimètre. Pour les pneus d’hiver (obligatoires), la profondeur minimum est de 3 millimètres. Il faut payer un forfait pour rouler à Oslo avec des pneus cloutés. Tous les véhicules doivent circuler avec les feux de croisement allumés en permanence. Certaines routes sont régulièrement fermées l’hiver pour cause d’intempéries. La limite légale pour conduire est de 0,02 % d’alcoolémie. Les prix du carburant sont relativement élevés.

Enfin, pour favoriser l’utilisation de voitures électriques ou hybrides, on trouve par exemple des places de parking qui leur sont réservées, des recharges électriques gratuites…