Habiter au Sénégal : les transports

L’avion relie les principaux points touristiques du pays à Dakar, à savoir Saint-Louis, Ziguinchor et Cap Skirring. La seule ligne de chemin de fer qui reliait Dakar à Bamako, au Mali, est suspendue depuis plusieurs années, en attente de modernisation… Pour l’heure, le principal transport en commun utilisé est le taxi-brousse, peu onéreux et relativement rapide mais avec des inconvénients : voitures très vieilles, attente pour remplir le taxi… On les trouve dans les gares routières, ils desservent les principales villes. Des cars assurent aussi le transport des passagers entre des distances plus courtes : de la camionnette jaune et bleu quelque peu dangereuse à la camionnette Mercedes, Ndiaga Ndiaye, plus sécurisée, le choix est relativement restreint, même si l’on voit de plus en plus de bus de transport privés plus confortables. Le bateau reste une liaison possible pour relier Dakar à Ziguinchor, en Casamance.

Conduire au Sénégal

Au Sénégal, il est possible de rouler avec son permis français. Sur la totalité du réseau, relativement étendu, deux tiers sont des pistes. La qualité de la voirie laissant grandement à désirer, la vigilance est de mise, y compris sur les voies bien entretenues où les nids de poule sont plus rares mais d’autant plus surprenants. On note également une quasi-absence de signalisation, y compris à l’approche des villages qui sont souvent dotés de dos-d’âne à l’entrée et à la sortie. Enfin, les véhicules qui circulent sont souvent délabrés, ils sont potentiellement dangereux. Théoriquement, la vitesse est limitée à 90 km/h sur les routes, à 50 km/h dans les zones habitées et à 130 km/h sur les autoroutes.
Réputé plus facile, le permis sénégalais ressemble à celui de la France. Des épreuves théoriques et pratiques sont passées à l’issue de cours. Ces derniers sont beaucoup moins chers qu’en France (environ 250 € pour passer son permis).
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