Rapatriement médical des Français de l’Etranger : tout savoir

92 000 euros pour être rapatrié ! Voilà une mésaventure dont on se passerait bien quand la maladie et l’urgence de la situation d’une personne proche accapare déjà toutes vos pensées. C’est pourtant ce qu’il peut arriver quand on n’a pas d’assistance rapatriement. Questions-Réponses sur le rapatriement sanitaire.

La garantie rapatriement médical : une nécessité  

Etre prévoyant, c’est mettre toutes les chances de son côté pour faire face aux problèmes avec plus de sérénité.
Par définition, un imprévu médical peut arriver n’importe où, n’importe quand et à n’importe qui. 
Toutes les zones du globe ne bénéficiant pas du même maillage médical avec des offres de soins de qualité ou des structures habilitées à traiter certaines pathologies, il est parfois indispensable, voire vital, de se faire rapatrier. 
Mais sans souscription à une assurance garantissant le rapatriement médical des Français de l’étranger, vous risquez la double peine : celle de mettre votre santé en danger et d’engager des dépenses pharaoniques. 
 
La presse fait régulièrement état de Français confrontés à ces situations dramatiques. Encore récemment une Rouennaise de 66 ans, installée en République Dominicaine a été victime d’un AVC et hospitalisée (1). Son fils souhaitait la faire rapatrier en France. Il a appris qu’il fallait débourser 92.000 €. Une somme considérable. 
 
A ces difficultés financières se sont ajoutés toute une série de problèmes. Comment gérer l’hospitalisation de sa mère à distance alors qu’il doit rester travailler en France. 
 
C’est pour éviter à ses adhérents ce type de problèmes que l’Union des Français à l’Etranger s’est adressée à AXA pour créer la couverture Assistance Santé UFE. Une offre complémentaire à votre éventuelle assurance santé internationale qui propose, entre autres, l’organisation et la prise en charge d’un rapatriement sanitaire en France, dans votre pays de résidence ou dans un pays voisin, en cas de sinistre corporel grave. 

Que couvre la clause de rapatriement médical ?

En cas de sinistre corporel grave (accident ou maladie) survenus dans votre pays de résidence ou dans un autre pays, la couverture Assistance Santé UFE organise et prend en charge : 
– votre rapatriement en France, dans votre pays de résidence ou dans un pays voisin selon la gravité de votre situation et la proximité de la meilleure structure médicale pour vous soigner
– vos frais médicaux et chirurgicaux à hauteur de 50 000 euros si vous êtes hospitalisés en dehors de votre pays de résidence 
– le retour des membres de votre famille assurés

Comment se déroule l’organisation d’un rapatriement sanitaire avec la couverture Assistance Santé UFE ?

Pour déclencher la mise en place et la prise en charge d’un éventuel rapatriement, vous devez absolument appeler et le plus rapidement possible AXA disponible 24/7. 
Le chargé d’assistance se met alors à votre service et contacte son correspondant local pour obtenir votre bilan médical. Il est ensuite transmis à l’équipe médicale AXA qui prend la décision de vous garder sur place ou d’organiser votre rapatriement. 
Cet arbitrage n’est pas fait à la légère et dépend de la pathologie dont vous souffrez, de  votre état et de la qualité des soins que propose l’établissement dans lequel vous êtes hospitalisé. 
Le rapatriement s’effectue alors dans l’hôpital le mieux adapté et le plus proche de l’endroit où vous vous trouvez, ou bien dans un pays voisin ou en France. 
 
Si votre état le nécessite, la société d’assistance  enverra l’un de ses médecins et/ou infirmiers sur place pour vous accompagner et assurer votre sécurité médicale pendant la durée de votre transport. 
De plus, un chargé d’assistance reste en liaison quotidienne avec vous et vos proches pour vous tenir au courant des prochaines étapes de votre prise en charge.

Ai-je vraiment besoin d’une garantie Rapatriement médical ?

Oui, si vous ne voulez pas mettre votre santé et vos finances en danger. Il ne s’agit ni d’un luxe ni d’une précaution réservés aux personnes catastrophistes. Loin de là ! 
Malgré tous les avantages évidents qu’offre une expatriation, les soucis médicaux peuvent prendre une ampleur considérable à l’étranger… Où les risques ne manquent pas.

  • Les accidents de la circulation : avec plus d’1,3 million de morts chaque année sur les routes et entre 30 et 50 millions de personnes blessées, ils représentent le premier facteur de risque. Ce fléau mondial (qui touche particulièrement le continent africain et la Thaïlande) s’explique par l’état catastrophique de nombreuses routes, l’alcool au volant, la vitesse excessive et l’absence du port de ceinture ou de casque
  • Les risques qu’il ne faut pas négliger : les accidents domestiques, les traumatismes lors d’une activité sportive, les piqures d’insecte ou de méduse, les maladies dites « conventionnelles » (otite, angine, troubles respiratoires, gynécologiques, urinaires, digestifs…). S’ils sont généralement traités de manière rapide et efficace, ils peuvent aussi dégénérer si la prise en charge médicale locale n’est pas optimale.
    C’est aussi vrai sur l’ensemble des continents et le niveau de développement du pays.
    Les accidents domestiques provoquent (rien qu’en France) la mort de près de 20 000 personnes par an. Ils constituent la troisième cause de mortalité chez les adultes en France (après les cancers et les maladies cardio-vasculaires) et la première chez les enfants de 1 à 4 ans (Ca m’intéresse 5 sept. 2019)
  • Les épidémies et les maladies endémiques : Ebola, Zika ou encore le SRAS sévissent toujours et il faut désormais prendre en considération le retour, dans plusieurs zones du globe, de maladies qu’on pensait pourtant éradiquées comme la rougeole ou la poliomyélite. Sans oublier le paludisme (malaria) dont on dénombre 200 millions de nouveaux cas chaque année et qui a tué, selon les derniers chiffres de l’OMS, plus de 435.000 personnes en 2017
  • Les « mauvaises rencontres ». Le moustique (responsable de la propagation du paludisme) reste l’espèce animale la plus meurtrière vis-à-vis de l’humain. Mais les escargots d’eau douce qui transmettent la bilharziose, la mouche Tsé Tsé qui provoque la maladie du sommeil ainsi que les triatomes et les punaises, à l’origine de la maladie de Chagas, sont responsables de 30.000 décès par an.
    Le saviez-vous ? Les serpents provoquent, chaque année, la mort de 50.000 personnes et les chiens de 25.000 individus. Ces derniers décès sont généralement liés à la transmission de la rage suite à une morsure
  • L’insécurité : il est difficile d’ignorer que la criminalité et les agressions physiques sont malheureusement devenues monnaie courante. Aucune région du globe n’est épargnée. Sans oublier les attaques terroristes, dont la menace est toujours bien présente, qui ont fait 15.952 victimes en 2018

Elle a eu recours au rapatriement médical Assistance AXA

Témoignage de Nina, 33 ans
« Je réside et travaille en Ethiopie depuis 4 ans. Lors d’une randonnée dans la vallée de l’Omo, j’ai trébuché et mes lunettes ont atterri dans la rivière. J’ai donc dû y plonger et faire quelques brasses pour les récupérer. J’aurais mieux fait de les abandonner. Cette petite baignade forcée a eu pour effet de me faire attraper la bilharziose… qui se transmet en 10 minutes !
 Mal traitée, cette maladie parasitaire peut avoir des conséquences dramatiques. J’étais tellement fiévreuse et mal en point à mon arrivée à l’hôpital d’Addis Abeba que c’est mon compagnon qui a appelé l’assistance AXA. Très rapidement, l’équipe médicale AXA a eu accès à mon dossier.  Après l’avoir examiné, ils ont organisé mon rapatriement en avion sanitaire vers la France où j’ai été prise en charge dans un établissement habitué à traiter efficacement ce type de pathologie »
 
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(1) Sources 20 minutes et actu.fr
 
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