La législation pour travailler au Chili
Pour travailler au Chili légalement, le contrat de travail doit être signé par l’employeur devant un notaire et doit aussi être légalisé par le « Ministerio de relaciones exteriores » chilien. Les charges salariales sont retenues directement à la source et payées par l’employeur (environ 25 % du salaire brut). Le personnel étranger bénéficie généralement de 3 semaines de congés payés (durée minimum légale). Le salaire mensuel minimum est de 225 000 pesos au 1er janvier (241 000 pesos au 1er juillet 2015), pour les salariés âgés de 18 à 65 ans. La durée hebdomadaire de travail est de 45 heures maximum.
Quels secteurs sont porteurs d’emploi au Chili ?
Les secteurs qui recrutent sont ceux des mines, de l’industrie agroalimentaire, de la restauration, de la recherche scientifique et de l’environnement (devenu un enjeu important pour le Chili). Sans oublier l’informatique et les nouvelles technologies de l’information, les biens de consommation, et les produits de luxe.
Pour travailler au Chili, les secteurs et profils pour lesquels les Français sont le plus sollicités sont : la vitiviniculture (commerciaux et œnologues), le secteur d’exportation de fruits (ingénieurs agronomes, commerciaux), les agences de tourisme, les grandes entreprises françaises (L’Oréal, Alstom, Air France, etc.), et les postes de commerciaux, marketing, finances, comptabilité, assistante de direction. Les traducteurs-interprètes peuvent également trouver des emplois occasionnels. Dans les secteurs de la construction et de l’exploitation minière, on note une carence de « niveaux intermédiaires » : ouvriers spécialisés, techniciens et techniciens supérieurs.
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