Pourquoi la majorité des Français qui viennent dans cette « Ville merveilleuse », en tombent-ils amoureux et ne veulent plus en partir ?
Capitale culturelle, deuxième ville économique avec ses 6 millions d’habitants, ancienne capitale fédérale du Brésil, Rio de Janeiro est aussi et avant tout la capitale de la samba et du sourire.
A Rio la population se décline dans tous les dégradés de couleurs de peau. Le Tropique du Capricorne y apporte toute l’année un climat agréable scindé en deux périodes : l’été chaud (Novembre – Mars, 30° et 40°) et l’été tiède (Avril – Octobre, 20° et 30°) avec rarement des froids inférieurs à +14° la nuit ! On parle alors de froids sibériens …
Remontez les 3 km de l’Avenida Rio Branco, artère vitale du système pour entrevoir le dynamisme économique de cette foule au travail tout au long de ses différents quartiers. Flamengo (l’ambassade de France y recevait brillamment jusqu’en 1970 avant de s’installer à Brasilia), un front d’immeubles, dont certains rappellent la Riviera, bordé par une voie rapide construite pour désenclaver la ville coincée entre la mer et la montagne tout au long de ses 40 km.
Botafogo (Boute-feu) où parmi les légendes on peut retenir celle de marins courageux lors de la guerre franco-portugaise pour conquérir les maigres huttes d’indiens Tupis Guaranis et les plantations naturelles du « pau Brasil », le bois de braise dont la couleur rouge feu donnait les meilleures teintures.
Entre ces deux quartiers, trône le Pain de Sucre, visite obligatoire en fin d’après midi pour voir le soleil se coucher sur toute la baie et apercevoir le « Corcovado » – le bossu – Piton qui élève à plus de 700 mètres la statue du Christ Rédempteur ; une autre visite obligatoire le matin vers 9:00. Une journée à prolonger vers la forêt tropicale de Tijuca pour y découvrir la feijoada (plat typique à base de haricots noirs et la caipirinha, boisson à base de citron vert et de cachaça, un distillé de jus de canne à sucre).
Copacabana, Ipanema, Leblon, trois plages magnifiques qui se succèdent. Inévitables pour les touristes puisque la majorité des hôtels, au demeurant de qualité, refusent les clients. Ce sont aussi les quartiers chics où le prix de l’immobilier s’est envolé grâce au développement économique (positif depuis 20 ans). Enfin Barra (la Barre, du nom de la vague sur la plage qui la borde) avec ses constructions style Costa Brava et qui n’en finissent pas de sortir de terre.
Rio ce sont aussi les favelas dont les maisons qui grimpent comme la plante du même nom le long des pentes des collines, enserrent principalement et presque toute la Zone Sud.
Rio est une ville exceptionelle où il fait bon vivre. Le carioca est heureux.
Au confluent de la mer, de la montagne, de la forêt tropicale et de la musique, Rio est un cadre privilégié pour accueillir la Coupe du monde de football en 2014 et les prochains jeux olympiques de 2016.
Françoise Lindemann
Présidente de l’UFE-Rio de Janeiro
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