
L’UFE organisait le 28 novembre dernier au Sénat, son premier « colloque experts » à destination des DRH et Responsables mobilité internationale.
Le thème “L’Expatriation de vos salariés en famille : les nouveaux défis” .
Cet évènement, organisé par l’UFE, à l’invitation du Sénateur Olivier Cadic, a regroupé plus d’une centaine de personnes venues, dès 8 h30, assister à deux tables rondes regroupant des experts dans les principaux domaines de l’expatriation.


Les échanges ont porté sur les éléments indispensables attendus par les candidats d’entreprise à l’expatriation, en termes de protection sociale, de retraite, d’enseignement et d’emploi du conjoint.
La disparition programmée des packages d’expatriés tels qu’ils existaient il y a encore quelques années pose la question essentielle de l’adaptation des coûts de l’offre dans ces secteurs à la fin de la prise en charge par les sociétés d’un certain nombre de coûts dans le cadre d’un contrat local.
L’envie d’une protection sociale et d’un enseignement à la française ont un coût non négligeable. Il y a fort à faire, notamment en termes de numérique pour s’adapter à un contexte concurrentiel mondial qui se développe toujours plus vite. A titre d’exemple, nos établissements français, peinent à répondre à la demande constante liée à l’accroissement des expatriations. Quand le système anglo-saxons, essentiellement privé prévoit d’ouvrir plus de 700 écoles dans le monde, la France n’en ouvre que 3 ou 4. Le développement d’associations public/privé apparait comme une solution.
L’appétence des recruteurs pour des employés locaux à formation égale, moins coûteux, mais disposant d’une double culture et sans charges liés à l’expatriation est également mise en avant.

L’ensemble des thématiques liées à la vie personnelle du futur expatrié ne sont pas faciles à aborder voire impossible légalement par les responsables de la mobilité internationale. Ce sont pourtant souvent ces sujets qui peuvent à terme faire échouer l’expatriation d’un cadre, la mauvaise prise en compte de la famille dans son ensemble, le manque d’anticipation en termes de fiscalité, d’anticipation du retour, les problèmes liés au couple ou aux enfants, sont un frein à l’efficacité et l’épanouissement d’un collaborateur expatrié.
Ces thématiques, régulièrement traitées dans les communications de l’UFE, si elles ne peuvent être abordées directement, doivent au moins faire l’objet d’une alerte auprès des familles bien avant leur départ.

Pour finir, François Barry Delongchamps a insisté sur l’importance de la prise en compte des questions de sécurité des collaborateurs à l’étranger et l’importance du rôle des consulats, véritables « Mairies des Français de l’étranger ».
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