Les enjeux des études supérieures : depuis quelques jours, la campagne APB est lancée sur le site
Au-delà de l’outil technique de répartition des étudiants au sein des universités et établissements d’enseignement supérieur, l’ouverture du portail APB doit être LE moment privilégié – pour vous et vos enfants – pour mener une réflexion sur leur parcours d’études et une recherche d’informations sur les filières correspondantes.
Pas facile de guider ses enfants vers un choix d’études, a fortiori loin de la France et de son système parfois singulier.
Manque de connaissance de soi, information partielle, ignorance des métiers attachés à des formations, influence médiatique, jungle des labels d’écoles… autant d’obstacles à surmonter pour découvrir la formation qui épanouira vos enfants et les rendra opérationnels pour le monde professionnel.
Alors quelques conseils sous forme de questions pour vous aider à poser le sujet APB.
Comment choisir des études en imaginant un métier ?
Un jeune peut parfois être davantage tenté par des études intellectuellement séduisantes que par la préparation à un métier. Il est donc important de mettre en perspective la courte durée des études par rapport à la longueur de la vie professionnelle… et parfois de souligner la faible employabilité d’un diplôme par rapport à la nécessité de trouver un job, l’objectif final !
Alors, incitez vos enfants à échanger sur leurs idées d’études et de métiers avec des personnes qui exercent un métier qui pourraient leur plaire afin d’en avoir une vision plus précise, à poser des questions à leur entourage, à passer une journée dans une entreprise pour découvrir l’environnement professionnel. Poussez à toutes les actions qui les aideront à « conceptualiser » la notion de parcours d’études et de métiers attachés.
Depuis l’étranger, s’informer sur les formations françaises est forcément plus complexe.
Heureusement, la génération 17-18 ans, très à l’aise sur l’outil numérique, aura facilement le réflexe de naviguer sur internet pour consulter des fiches métiers, cibler des établissements. Il existe aujourd’hui de nombreux sites qui présentent de façon synthétique les principales filières et leurs modalités pédagogiques. N’hésitez pas à leur proposer des bilans d’orientation si leur projet professionnel est vraiment indéfini. Profitez de toutes les séances d’information que le lycée vous propose.
Quelles modalités de formation ?
Souvent, pour un même objectif de formation, plusieurs voies sont possibles, exemple : la gestion offre 6 voies différentes.
a) cursus universitaire : court DUT / long : Licence.
b) BTS
c) Ecole de commerce : Bachelor 3 ans / Niveau Master : post-bac / post-prépa.
Dans ce cas, la décision d’emprunter une voie plus qu’une autre doit être le résultat de questions que votre enfant doit se poser, et vous qui le connaissez bien, avec lui. Elles sont fondamentales en amont du choix, car elles vont conditionner son implication et la réussite de ses études.
- Etudes courtes ou longues ? Ai-je envie d’un premier diplôme opérationnel à court terme ? Suis-je prêt à m’investir pendant 4 ou 5 ans dans des études plutôt théoriques ?
- Classe préparatoire ou études post-bac ? Ai-je envie d’approfondir les études théoriques du lycée ? Suis-je capable et prêt à me consacrer à deux années de prépa ? Pour quelle ambition d’école ? Est-ce que je préfère commencer tout de suite à étudier de façon plus professionnalisante ?
- Université ou école ? En fonction des études choisies, le choix n’est pas toujours possible. Mais quand j’ai le choix, selon ma personnalité, suis-je capable d’être suffisamment autonome pour suivre des études en université ? Ou, est-ce que j’ai plutôt besoin d’être encadré ?
(Quelques chiffres pour accompagner la réflexion : 1 étudiant sur 2 échoue en 1e année de Licence, 28% des étudiants obtiennent leur Licence en 3 ans.)
- APB ou admission spécifique ? Même si aujourd’hui une grande majorité d’établissements suit la procédure APB, certaines d’écoles, notamment de commerce, ont des modalités d’admission HORS APB. Attention donc à vérifier les systèmes d’inscription dès que vous souhaitez intégrer une école, les dates d’inscriptions aux concours, les dates d’épreuves. Les banques de concours auxquelles vous postulez proposent-elles des centres de concours dans le pays, la ville où vous vivez ? Y a –t-il une procédure particulière pour les lycéens expatriés ?
– Si la formation est sur APB, je prépare soigneusement mes souhaits de façon argumentée et réfléchie, que je serai capable ensuite de hiérarchiser.
– Si la formation est hors APB, et sur concours, je me prépare sérieusement en amont, sans négliger les épreuves d’admissibilité (souvent orales)
Pour dédramatiser ce choix d’études qui concentre les réflexions (et parfois les tensions) de toute la famille pendant quelques mois, il semble important de rappeler qu’aucune voie n’est définitive et que la vie professionnelle de votre enfant ne sera jamais linéaire.
En fonction de son évolution personnelle et de l’avancement de son cursus, la poursuite d’études aujourd’hui transversale et décloisonnée permet à chacun d’adapter sa formation au fur et à mesure des années et des expériences (stages, séjour à l’étranger..) pour atteindre son objectif professionnel.
L’objectif des études supérieures est de préparer le jeune diplômé à entrer sur le marché de l’emploi, avec des compétences opérationnelles à proposer à l’entreprise. Mais les futurs cadres changeront sans doute plusieurs fois de métiers, de secteur d’activité, de pays. Ils exerceront sans aucun doute des métiers qui n’existent pas aujourd’hui.
Alors, soutenez vos enfants dans un choix d’études qui leur correspond, qui les fait rêver sur un ou plusieurs métiers, dans lesquelles ils sont prêts à s’investir pleinement, dans un environnement épanouissant qui correspond à leur personnalité.
Et acceptez l’idée que votre enfant emprunte un chemin plus détourné que l’autoroute à laquelle vous le (pré)destiniez ! Ayez confiance en elle, en lui, en le soutenant vous faciliterez forcément sa réussite !
APB – 4 nouveautés dans la version 2016 du portail d’inscription postbac : – 24 vœux possibles (36 l’année dernière), – Pour une inscription en université : obligation de poser un vœu dans une « Licence libre », c’est-à-dire où le nombre de places n’est pas limité (licences signalées par une pastille verte sur le site), – Pour une inscription dans une filière très demandée (droit, Staps, psycho…) : obligation de classer toutes les universités de son Académie : « vœu groupé », comptabilisé comme un seul vœu, – Les professeurs des lycées ont désormais accès aux vœux de leurs élèves. |
Partenaire de l’Union des Français de l’Etranger
Acadomia, leader en France de l’accompagnement scolaire depuis 20 ans propose des solutions adaptées à chaque élève.
www.acadomia.fr