Le bac en poche, la question des études supérieures se pose et en particulier celle de leur financement. L’augmentation du coût de la vie, le niveau des loyers et la hausse des frais de scolarité pèsent lourd sur le budget des familles. Selon l’Unef, le coût moyen des études supérieures a encore augmenté de 2% en 2014. Un étudiant sur six est inscrit aujourd’hui dans un établissement payant. Il faut donc organiser le financement de ces dépenses qui s’étalent souvent sur de longues années.
Les sources de financement sont multiples. Selon une enquête 2014 de l’Observatoire de la vie étudiante, les principaux soutiens financiers proviennent de la famille, d’un job d’appoint, d’aides publiques, d’économies et…d’un prêt étudiant. Une étude de financetesetudes.com indique que l’âge moyen des emprunteurs est de 22 ans et le montant moyen d’une demande de prêt de 19 300 euros pour un étudiant d’école de commerce et 9 800 euros pour les autres.
Sur ce marché du prêt étudiant, les banques se bousculent pour séduire les actifs de demain, qui pourront leur être fidèles. Outre des emprunts à des taux bien plus avantageux que ceux de leurs aînés (entre 0,90 et 1,20% actuellement pour les plus intéressants, hors assurance), elles leur proposent des « coups de pouce », comme des avances gratuites ou des prêts à 1% sans caution ni frais de dossier. D’un montant compris entre 1000 et 1500 euros remboursables en douze, dix-huit ou vingt-quatre mois, ces petits crédits leur permettent de s’équiper, d’acheter un ordinateur, etc.
Autre avantage, la première année d’arrivée dans la banque, beaucoup se voit offrir la cotisation de leur carte bancaire. Certains établissements offrent en plus l’assurance des moyens de paiement et des appareils multimédias.
Obtenir un prêt d’un montant substantiel (de 10 000 à quelque 45 000 euros…) n’est pas une simple formalité. Trois conditions doivent être réunies. D’abord, il faut être âgé de 18 à 28 ans ; pour les apprentis mineurs, ce sont donc les parents qui ont accès au prêt. Il faut ensuite justifier son statut en présentant un certificat de scolarité ou une carte d’étudiant en cours de validité.
Enfin, les banques demandent une caution solidaire, en clair l’engagement d’un proche susceptible de payer les mensualités en cas de pépin. Comme ce sont en général les parents qui assument ce rôle, les banques examinent de près leur situation financière.
Pour ceux que leur famille ne peut épauler, il existe une garantie de l’Etat accessible aux moins de 28 ans poursuivant des études supérieures, via BpiFrance. Plusieurs réseaux la proposent pour des prêts limités à 15 000 euros sur neuf ans.
Consultez notre rubrique : « L’équivalence des mes diplômes à l’étranger« .
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