La législation
Muni de votre statut de résidence, vous pourrez travailler au Japon. Ici, le salaire horaire minimum garanti varie selon les régions. Le maximum national est de 888 yens pour la préfecture de Tokyo. La rémunération est composée d’un salaire de base, et éventuellement du paiement des heures supplémentaires. S’y ajoute souvent une rémunération facultative, généralement sous forme d’un bonus payé en deux fois, en été et en hiver. Le bonus représente l’équivalent d’un à trois mois de salaire dans la majorité des cas. L’employeur n’a cependant pas d’obligation légale relative au paiement de ce bonus. Le bonus peut être fixe, lié à la performance individuelle de l’employé, ou à celle de l’entreprise.
Un Japonais travaille quarante heures par semaine. Les congés annuels sont de dix jours par an pour atteindre un maximum de vingt jours après six ans et demi d’ancienneté. Habituellement, ces congés sont pris lors des deux périodes habituelles de Shogatsu (début d’année) et d’Obon (mi-août).
Les grilles de salaires reflètent la position de chacun, et la marge de manœuvre est très étroite. Si vous souhaitez travailler au Japon, sachez que l’avancement relève de l’ancienneté et non des compétences de l’employé. Cependant, on observe une évolution vers d’avantage de promotion au mérite.
Attention, les étrangers travaillant au Japon sont rares. Les offres d’emplois sont donc surtout destinées aux Japonais ou à ceux qui maîtrisent parfaitement le japonais. En outre, il faut pouvoir justifier d’une spécialisation.
Quels secteurs sont porteurs d’emploi au Japon ?
Les postes susceptibles d’être proposés aux Français dans les entreprises françaises au Japon sont des postes de directeur de filiale, responsable produit, responsable marketing, responsable clientèle, responsable commercial, ingénieur commercial, chargé d’affaires, contrôleur de gestion, trader, auditeur interne, informaticien, la restauration, …