Etudier en Chine

Le système public chinois est fermé aux enfants des ressortissants étrangers. La scolarisation peut donc se faire :
• dans une école française, reconnue par le ministère français de l’Education. L’Ecole française de Shanghai et de Pékin (de la maternelle à la terminale) est conventionnée par l’AEFE.
A Pékin, le cursus français est également accessible via l’enseignement à distance (CNED).
• dans le système privé international (écoles anglophones, généralement).
La Chine compte aujourd’hui de nombreuses écoles internationales dont les coûts peuvent être très élevés.
Le coût d’un semestre d’études en Chine varie d’un établissement et d’un cursus à l’autre. Dans les écoles primaires ou secondaires anglophones ou francophones, une année d’études est également très coûteuse. Les établissements les plus prestigieux demandent parfois plus de 100 000 Rmb.
• dans le système privé d’enseignement chinois. Un tel cursus, qui peut être choisi pour l’apprentissage du Chinois, présente des spécificités : alors que l’enseignement en France tend à développer la synthèse, la compréhension et l’esprit critique, le système chinois passe davantage par l’apprentissage « par cœur » et tend à développer la mémoire plus que la capacité de synthèse. Ce scénario se révèle notamment vrai dans l’enseignement primaire.

Etudes universitaires 

De nombreuses universités acceptent les étudiants étrangers. Parmi les établissements les plus importants du pays vous avez l’université de Pékin plus connue sous le nom de l’université Beida. L’Université Tsinghua ouvre aussi ses portes aux étrangers, en particulier ceux de Taïwan et de Macao qui étudient la médecine, l’économie, la loi, l’art, le management, les sciences humaines ou encore l’ingénierie. A Shanghai, l’Université Fudan propose diverses filières dont la gestion et les sciences humaines. L’Université Xi’an Jiaotong-Liverpool enseigne en anglais et propose un vaste choix de programmes dont la biochimie et la finance.
La plupart des universités est financée et gérée par les autorités locales, d’où̀ les écarts très importants en capacité́, qualité́ et frais d’enseignement selon les régions et le statut de l’université́.
Pour étudier en Chine, il faut maîtriser la langue ce qui sera évalué lors d’un test du ministère chinois de l’Education, le Hanyu Shuiping Kaoshi (HSK).
Les français sont nombreux à venir étudier en Chine, souvent dans le cadre d’échanges universitaires. De nombreux programmes et bourses existent, et les partenariats sino-français se multiplient.
Certaines universités françaises, nos grandes écoles de commerce ou d’ingénieurs proposent, dans le cadre d’accords de coopération avec des universités, des formations assurées conjointement par les personnels enseignants des établissements partenaires en France et en Chine et débouchant sur des diplômes conjoints, des doubles diplômes, ou la délivrance d’un diplôme et d’un certificat.
Les cycles universitaires en Chine

Pour les étudiants chinois, l’examen d’entrée à l’université est le « gaokao ».

L’enseignement supérieur se divise en trois cycles : le premier est composé de formations courtes, professionnelles, en deux ans, de formations générales et professionnalisantes en trois ans, et de formations générales en quatre ans. Le deuxième cycle est constitué de formations de master en trois ans auxquelles les étudiants accèdent aussi par voie de concours. Le troisième cycle correspond au doctorat, lui aussi accessible par concours à l’issue du master et réservé aux établissements les plus prestigieux.

Partager
TOUT CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR