Alain Chamfort dans JE SUIS MUSIQUE

 » Voilà j’me présente j’m’appelle Alain Chamfort vous me reconnaissez peut-être ?…non ? Je suis chanteur de variétés et je passe parfois dans le poste…c’est ça… Manureva c’était moi… » Mais oui on vous connait et on vous adore ! Bambou, Traces de toi, La fièvre dans le sang, Le Temps qui court… et tant d’autres ! Cette semaine, « Rendez-vous au Paradis » avec Alain Chamfort et notre partenaire JE SUIS MUSIQUE.

ALAIN CHAMFORT de A à Z

Depuis plus de 50 ans, Alain Chamfort est le dandy incontesté de la chanson hexagonale, revendiqué par toute une génération comme le pionnier d’une Pop à la française, ayant réussi le mariage de textes inventifs et de mélodies élégantes puisant leur inspiration chez les anglo-saxons. Alors qu’il publie le bien-nommé « Symphonique Dandy », double album de ses plus grands tubes revisités par Nobuyuki Nakajima et enregistrés à l’Opéra Comédie de Montpellier, avec l’Orchestre National Montpellier Occitanie, prétexte à une tournée passée par le Grand Rex à Paris le 23 mars, nous lui dédions le portrait de A à Z de ce numéro…

A comme A Caus’ des Garçons

Composé de Laurence Heller (styliste au magazine Elle, meilleure amie d’Alain et alors épouse de Jean-Baptiste Mondino, lequel signe plusieurs pochettes de disques et affiches dans sa carrière) et d’Hélène Bérard (coiffeuse-maquilleuse de studio), le duo belge rencontre un vif succès en 1987 avec la chanson également intitulée « A caus’ des garçons », composée et produite par Chamfort.

B comme « Beaux yeux de Laure (les) »

Après sa rupture de contrat d’avec EMI, il tourne avec un minimum de moyens le clip de cette chanson extraite de l’album « Le plaisir », dans lequel il en profite pour exposer, avec humour et résignation, sa situation artistique personnelle au moyen d’affichettes défilant sur l’écran, parodiant le procédé utilisé avant lui en 1965 par Bob Dylan, pour promouvoir sa chanson « Subterranean Homesick Blues ».

C comme Claire

Ex-compagne d’Alain dans les années 1990-2000, et maman de sa fille Tess, Claire Delhens lui inspire deux chansons en forme de clins d’œil, « Clara veut la lune » et « Que ce soit clair » sur l’album « Neuf » (1993), dont la FNAC propose un CD 5 titres bonus, joués à quatre mains avec le pianiste Steve Nieve, intitulé justement « Que ce soit clair ».

D comme Duvall, Jacques

Après une première collaboration en 1979 sur l’album « Poses » (cf. le succès « Paradis »), le belge Jacques Duvall (Eric Hagen-Dierks de son vrai nom) auquel on doit les premiers succès de Lio, travaille plus régulièrement avec Chamfort, au point de devenir un de ses paroliers attitrés. Ensemble, ils signent de nombreux succès ayant marqué les années 80-90 : « Traces de toi », « La fièvre dans le sang », « Souris puisque c’est grave »…

E comme « Ennemi dans la glace (l’) »

Premier extrait de l’album « Neuf », la chanson s’illustre par son clip sobre et moderne, en noir et blanc, exploitant le procédé tout neuf du morphing et jouant sur l’ambiguïté sexuelle qui lui colle à la peau depuis ses débuts. Réalisé par Jean-Baptiste Mondino, il est récompensé de la Victoire du meilleur clip en 1994. LIRE LA SUITE

Propos recueillis par Eric Chemouny et Gregory Guyot pour JE SUIS MUSIQUE, le magazine digital de la musique élégante et populaire.
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Crédits photos sur le site JE SUIS MUSIQUE

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