L’UFE a noué récemment un partenariat avec ZNA INVEST, spécialiste de la gestion patrimoniale et privée. Zeina El Masri, qui en est la dirigeante et fondatrice, a une expérience de plus de 25 ans en ingénierie patrimoniale au sein de grands établissements bancaires tels que Barclays, BNP PARIBAS, AXA. Et comme elle entend exercer son métier en toutes libertés, elle a fait le choix de l’indépendance et créé sa propre structure en 2019.
Entretien avec Zeina, une femme engagée dans son métier et dans la vie.
Quelles sont les prestations de ZNA INVEST et dans quel esprit travaillez-vous ?
Je propose à mes clients des solutions personnalisées en matière de placements financiers et plus largement je les accompagne dans l’organisation, la gestion et l’optimisation de leur patrimoine. Contrairement à un conseiller bancaire, souvent limité par des objectifs à atteindre et des produits « maison », je n’ai aucun lien de subordination hiérarchique ou financier. Mon indépendance me permet de proposer des solutions diversifiées et sur mesure.
Concrètement, comment accompagnez-vous vos clients ?
Je commence toujours par établir un audit ou cahier des charges précis basé sur les besoins du client, de ses projets, de son horizon et de son appétence au risque. Ensuite, je mobilise un large réseau de partenaires/fournisseurs – compagnies d’assurance, sociétés de gestion, banques – pour trouver les solutions les plus adaptées. Mon rôle ne s’arrête pas là : je réalise des bilans périodiques car les situations personnelles ou professionnelles et la législation évoluent en permanence. Rien n’est figé, Il y a sans cesse des optimisations ou des ajustements possibles. Mon accompagnement est toujours unique, basé sur une relation de confiance mutuelle et pérenne avec un maître mot l’anticipation car « gérer c’est anticiper et anticiper c’est prévoir ».
Quels sont les points de vigilance pour les Français de l’étranger qui cherchent à faire des placements financiers et que leur propose ZNA INVEST ?
Les Français de l’étranger doivent garder une grande vigilance intellectuelle face aux propositions de leur conseiller bancaire et par exemple au millefeuille de frais d’un mandat de gestion. L’éloignement géographique laisse parfois le champ libre à des dérives !
De mon côté, j’accompagne depuis de nombreuses années des expatriés, qu’ils soient salariés, hauts fonctionnaires ou chefs d’entreprises. Je connais bien leurs attentes et leurs contraintes. Mon objectif est de leur offrir des solutions de gestion conformes, transparentes, flexibles et d’éviter les strates de facturation inutiles. L’intérêt de mes clients est toujours au centre de ma pratique. Ce qui explique sans doute que certains d’entre eux me sont fidèles depuis plus de 20 ans !
A quels défis êtes-vous confrontée dans l’exercice de votre métier ?
La finance est un milieu très masculin. J’ai donc dû faire mes preuves, parfois deux fois plus qu’un homme… Un vrai challenge !
Selon moi, le vrai défi, c’est d’être constamment à jour des directives, des règlementations toujours plus nombreuses qui régissent notre métier. Cette veille réglementaire est certes indispensable mais très chronophage.
Et malgré cette vie professionnelle bien remplie, avez-vous du temps pour les loisirs ?
Je suis une maman solo d’un garçon de 16 ans avec qui je voyage beaucoup. L’occasion de nous ouvrir à d’autres cultures, d’autres façons de vivre : un enrichissement inestimable ! Cette année nous sommes allés au Canada, en Egypte et au Japon ; un pays pour lequel nous avons eu un vrai coup de cœur. Tout y est exceptionnel : les paysages, les arts, la gastronomie et cette incroyable attention à l’autre.
Vous êtes également investie dans plusieurs associations. Quelques mots sur ces engagements ?
Je fais partie du réseau Working Girl, un collectif de femmes entrepreneures dont la vocation première n’est pas le business mais plutôt le partage d’expériences et l’entraide.
Par ailleurs, je suis très engagée aux côtés de la start-up Artha qui opère dans le domaine du handicap visuel. Je l’ai découverte il y a dix ans en cherchant de solutions innovantes pour améliorer le quotidien de mon fils, lui-même malvoyant. Artha France a développé une ceinture lombaire haptique reliée à une caméra fixée sur une branche de lunettes, un dispositif qui permet à la personne de se déplacer sans assistance humaine. Une vraie révolution ! L’innovation a gagné le Prix du Président de la République, le 1er prix du concours Lépine en 2024, a été présentée au World Blindness Summit à Sao Paulo en Septembre 2025 et sera au CES de Las Vegas en 2026. Aujourd’hui, j’accompagne la startup sur la prochaine levée de fonds dont elle a besoin pour miniaturiser l’appareil au maximum. Mais à ce stade, il est déjà en vente sur le site d’Artha et un accord de pré-commercialisation a été signé avec Optic 2OOO !
Un grand merci à Zeina pour le temps consacré à cet entretien.
Elle se tient à votre disposition pour toute question concernant la gestion de votre patrimoine. N’hésitez pas à la contacter.
