Clément Poiret, expatrié pendant huit ans aux Philippines en est persuadé : pour vivre sereinement l’aventure de l’expatriation, il faut une bonne préparation et une bonne assurance santé ! Étudiant lors de son expatriation, il fait partie des nombreux expatriés qui, faute de connaissances sur le sujet, n’ont pas pris de couverture santé. De retour d’expatriation, il vous livre aujourd’hui son retour d’expérience, ses regrets et ses conseils pour les expatriés.
1) Pourquoi ne pas avoir pris une assurance santé ?
Franchement, je n’y ai pas pensé. Je ne savais pas qu’en quittant la France, je quittais aussi la Sécurité sociale ! J’étais plus préoccupé par ma recherche de logement, mes études et mon intégration… que par d’hypothétiques problèmes de santé. A 20 ans, on est en pleine forme et on ne s’imagine pas être hospitalisé. Avec du recul, je comprends à quel point ne pas avoir d’assurance santé est dangereux et je me sens chanceux d’avoir pu faire face aux aléas de santé que j’ai rencontrés.
2) Quel a été l’impact de l’absence de couverture santé sur votre vie d’expatrié ?
Durant les 5 premières années je ne suis allé que 5 fois chez le médecin. Aux Philippines, les médecins privilégient le principe de précaution et ont tendance à multiplier les examens : une consultation coûte très facilement 100€ car ils prescrivent systématiquement une prise de sang.
En revanche, les 2 dernières années se sont moins bien passées :
- Élongation des ligaments [3 000€ hospitalisation et rééducation sur quatre mois]
- Hospitalisation d’une durée de trois jours [3 000€ et 150€ de médicaments]
- Période Covid [600€ de tests PCR et 150€ de médicaments]
- Maladie lors d’un voyage [400€ de consultations et d’examens]
- Opération des dents de sagesse lors d’un retour en France [200€ de dentiste]. C’est d’ailleurs à ce moment-là que j’ai découvert que je n’étais plus affilié à la Sécurité sociale !
Finalement, pendant mes huit années d’expatriation, j’ai dépensé environ 8 000€ pour mes frais de santé.
Sans le soutien financier de mes parents, je n’aurai pas pu faire face à ces différents coûts. L’hôpital n’aurait pas accepté ma prise en charge car à l’étranger il faut souvent payer dès l’arrivée pour recevoir des soins. J’aurai été obligé de mettre fin à mon expatriation, donc revoir mon cursus, trouver une équivalence en France. Bref une catastrophe pour mon expatriation et pour mes études !
Sans cette prise en charge, ma santé générale se serait dégradée avec des risques de séquelles sur le long terme, notamment pour mon genou.
3) Quels sont vos conseils pour les expatriés qui n’ont pas de couverture santé ?
Sans hésiter : de prendre une assurance santé même la plus minime possible. Un aléa de santé peut arriver à n’importe quel âge et personne n’est à l’abri d’un souci soudain. Il est facile de penser que, parce qu’on est jeune, on est à l’abri des problèmes de santé mais mon expérience prouve le contraire. Il est aussi important de se renseigner sur toutes les options possibles.
On peut penser à tort qu’une assurance santé coûte très cher par rapport aux risques que l’on peut rencontrer mais il existe des formules adaptables à l’âge, aux besoins et au budget. Avec une assurance basique qui aurait couvert toutes mes hospitalisations j’aurais été gagnant malgré huit ans de cotisations.
4) En quoi une assurance santé aurait amélioré votre quotidien ?
Lorsqu’on décide de ne pas prendre d’assurance santé, on relativise à chaque problème de santé pour ne pas aller consulter : aux Philippines, à chaque fois que j’étais malade, j’écartais la possibilité de me rendre chez le médecin. Alors qu’en France j’avais l’habitude de consulter facilement au moindre problème.
Je sais que si j’avais souscrit une assurance santé, j’aurai pris davantage soin de ma santé et peut-être que cela m’aurait permis d’éviter mon hospitalisation.
5) Nous vous avons présenté l’offre d’assurance pour expatriés Henner Expat Santé. En quoi cette offre aurait pu répondre à vos besoins ?
La souscription d’une assurance santé pour expatriés m’aurait apportée plusieurs avantages :
Financiers :
- Un remboursement de mes frais de santé et l’avance de frais pour les hospitalisations ;
Confort et sérénité :
- Une tranquillité d’esprit me permettant de ne pas penser aux enjeux financiers lors de mes hospitalisations et une protection pendant mes différents voyages ou retours en France ;
- L’accès à un service de téléconsultation avec un médecin français qui m’aurait permis d’avoir un diagnostic pour les maux du quotidien et de ne pas me priver d’une consultation ;
Santé :
- Une meilleure prise en considération de mes besoins santé en la mettant au premier plan et en me concentrant sur ma convalescence ;
- Moins d’hésitations au moment de consulter quel que soit le problème ;
Support :
- Un soutien francophone et humain auprès de gestionnaires à l’écoute et disponibles 24/24 7/7 ;
- L’accès à un réseau de professionnels de santé me permettant de m’orienter vers un établissement de santé en fonction de sa qualité et non en fonction de ses coûts.
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- 21 juin 2024