« Il fait chaud, à Monaco, à Lacanau, à Port Grimaud… » Corine, artiste disco pop rafraichissante est de retour avec un « Bouge, Bouge » au titre prémonitoire ! Notre partenaire JE SUIS MUSIQUE nous fait découvrir son univers à travers une interview « Comme un garçon ».
L’interview « Comme un garçon » de CORINE
C’était l’évènement festif le plus attendu de ce début d’année ! Après une pause bébé bien méritée, la flamboyante et unique Corine est de retour ! Blonde ou brune, brune ou blonde, peu importe, puisque l’ex Fille de Ta Région aux ambitions interstellaires est de retour au meilleur de sa forme avec « Bouge Bouge », premier extrait de son nouvel album à venir.
Revendiquant sur des paroles osées et des rythmes addictifs entre Electro-Pop et House, le droit à disposer de son corps en toute liberté et en toutes circonstances, celui de danser, d’être sexy, et tout simplement de vivre sans être importuné.e, jugé.e, humilié.e ou pire encore, violenté.e, Corine ne baisse pas la garde et prolonge le combat qui est le sien depuis ses débuts, celui d’une artiste engagée ultra-féminine et pour autant féministe, sous les paillettes, la boule à facettes, le glamour et l’apparente légèreté.
C’est dire si cette battante s’est appliquée avec joie et bonne humeur, à répondre à notre interview « Comme un garçon » …
JSM : Étais-tu « Garçon manqué » (La Maison Tellier) dans ton enfance ?
J’étais autant maquillage, poupée et dinette, que monter dans les arbres, fabriquer des cabanes et faire le clown… On appelle ça comment ?
JSM : Jouais-tu plutôt à « Toi le Cowboy, moi l’indien » (Zazie) ou « Barbie, tu pleures » (Lio) ?
Toi l’indien, viens sauver Barbie des bras du cowboy !
JSM : T’arrive-t-il de te dire « Si j’étais un homme… » (Diane Tell) dans ton métier de chanteuse ? Dans quelles circonstances ?
Ça m’est arrivé plus jeune, le parcours est long, mais à présent, au contraire, je suis heureuse d’être une femme. Et plus encore, de l’être dans ce milieu encore bien conditionné par le patriarcat. C’est beau de voir depuis plusieurs années toutes ces artistes qui émergent sans l’ombre d’un Pygmalion. Ça évolue, trop doucement, mais on est là !!! Place aux femmes à la tête des labels, directrices artistiques, ingénieures du son, etc. Allez !!!
Propos recueillis par Eric Chemouny et Gregory Guyot pour JE SUIS MUSIQUE, le magazine digital de la musique élégante et populaire.
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Crédits photos sur le site JE SUIS MUSIQUE
- 6 avril 2023
