Il est possible d’étudier au Japon comme un natif, en passant le test national d’entrée dans les universités et en réussissant le concours d’admission de l’université recherchée (qui ne peut se tenter depuis la France).
L’EJU est un test d’évaluation commun à de nombreuses universités japonaises. Il permet également de ne pas être obligé de passer le Japanese Language Proficiency Test (JPLT).
L’Option internationale du baccalauréat (OIB) présentée en japonais ne dispense pas du concours d’entrée dans les universités japonaises.
Si vous envisagez étudier au Japon, sachez qu’il existe des universités privées qui dispensent des cours en anglais.
Vous pouvez aussi venir au Japon en tant qu’étudiant étranger, justifiant de douze ans de scolarité minimum, à condition de prouver que vous êtes déjà inscrit dans une université en France (ou que vous pouvez en intégrer une) et de réussir le test de compétence en langue japonaise (EJU).
Le Japon occupe la tête des classements des meilleures universités avec l’Université de Tokyo, suivie d’assez près par l’Université de Kyoto (7e).
Les cycles universitaires au Japon
Le Japon compte près de 700 universités, nationales, publiques et privées. Il y a deux types d’écoles d’enseignement supérieur : les écoles spécialisées et les universités. Les écoles spécialisées forment en deux ans, les universités ont une vocation plus généraliste, et la licence ne s’obtient qu’au bout de quatre ans. Il est le plus souvent nécessaire de passer un an, voire deux, en classe préparatoire privée avant de réussir le concours d’entrée en université. Il existe trois niveaux à l’université : la licence en 4 ans, le master en 2 ans, le doctorat en 3 ans.
Des aides pour partir étudier au Japon
Les services culturels et scientifiques de l’ambassade du Japon en France proposent des bourses du gouvernement japonais destinées à ceux qui souhaitent étudier au Japon. Si les bourses sont rares, les étudiants peuvent travailler 20 heures par semaine. Les « arubaito » sont de petits boulots généralement occupés par les étudiants et rémunérés à l’heure qui constituent une manne de financement non négligeable que vous pouvez combiner à des cours de japonais. Il faut pour cela en faire la demande auprès du Bureau de l’immigration (Nyukokukanrikyoku).
Informations complémentaires : « L’équivalence de mes diplômes à l’étranger« .
