Les formalités administratives pour s’expatrier en Thaïlande
S’installer en Thaïlande nécessite de bien connaître les règles du pays concernant l’immigration et le tourisme. Ainsi, lorsque l’on est un simple touriste et que l’on ne prévoit pas de passer plus d’un mois sur place, les membres de la communauté européenne doivent avoir un passeport valide (jusqu’à 6 mois après leur date d’entrée). Pour cela, il vous faudra prouver que vous ne souhaitez pas rester davantage en possédant soit un billet retour, soit un billet vers une autre destination dans les 30 jours suivant votre arrivée en Thaïlande. Il s’agit du « transit without visa », gratuit. Attention, si vous ne possédez pas la preuve que vous quitterez le territoire au maximum trente jours après y être entrés, la compagnie d’aviation risque de vous refuser l’embarquement en partance de France.
Si vous souhaitez rester en Thaïlande plus de trente jours, vous pourrez demander un visa touristique à utiliser 3 mois après la date de dépôt. Il peut être prolongé d’un mois mais si vous sortez du territoire ne serait-ce qu’une journée, il sera annulé. Là encore il vous faudra détenir un billet d’avion retour dans un délai de maximum 90 jours avec en plus un justificatif financier (vous devrez prouver que vous possédez au minimum 1 000 € sur votre compte).
Si vous souhaitez rentrer et sortir du pays plusieurs fois durant votre séjour, vous devrez demander sur place un « re-entry permit » qui vous permettra de rentrer une ou plusieurs fois dans le pays.
Il existe un visa spécial pour les seniors qui souhaitent s’installer en Thaïlande pour y vivre leur retraite : le visa O-A, lui, permet aux ressortissants étrangers de plus de cinquante ans (et n’ayant pas d’activités professionnelles) de bénéficier d’un séjour d’un an (renouvelable) en Thaïlande, avec obligation de se présenter tous les trois mois au service d’immigration de votre ville. Il faut, outre le fait de percevoir une pension supérieure à environ 50 000 BTH par mois, ou avoir bloqué sur un compte bancaire thaïlandais 800 000 BTH, détenir un certificat médical, ne pas avoir de casier judiciaire, avoir un justificatif de domicile…
Le visa non immigrant “O”, délivré lui aussi à partir de cinquante ans, est réservé aux personnes ayant par exemple de la famille en Thaïlande ou des bénévoles humanitaires et qui souhaitent y passer au maximum 90 jours.
Pour celles et ceux qui veulent investir ou étudier en Thaïlande, le visa d’affaires (non-immigrant, B, IB ou TS) ou d’études (non-immigrant, ED) permet un séjour de 90 jours maximum, renouvelable. Ceux qui souhaitent s’installer définitivement en Thaïlande peuvent faire la demande d’un visa Immigrant, difficile à obtenir.
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