C’est une idole mondiale éternelle : intemporel, poète, jazzman, musicien, drôle et touchant à la fois, ses mots et son rire ont traversé toutes les générations. Cette semaine L’UFE et JE SUIS MUSIQUE, vous proposent de « Changer d’atmosphère » dans le Jardin d’hiver d’Henri Salvador avec un portrait de A à Z pour (re)découvrir pourquoi et comment il a changé notre patrimoine…
Il aura marqué plusieurs générations d’artistes, plusieurs styles, plusieurs univers, plusieurs pays aussi. Musicien de Jazz brillant et appliqué, fantaisiste heureux au rire contagieux, égérie de Disney malgré lui, ou encore inspiration artistique mondialement admirée, Henri Salvador, disparu en 2008, n’a pas encore révélé tous ses secrets comme en témoigne son « Homme-Studio 1070-1975 », objet musical surprenant et exigeant, où le chanteur fait la part belle au musicien en expérimentant les synthés, les boîtes à rythmes, les multipostes, les collages, basculant avant l’heure vers un monde ultra-moderne dans une collection de chansons riche et audacieuse, avec l’aide et l’impulsion de Guido Cesarsky qui a réalisé cet opus.
A l’occasion de la sortie de cette élégante compilation, JE SUIS MUSIQUE a dressé le portrait de A à Z de cet homme devenu légende.
A comme Alice et André
Les prénoms de sa sœur et son frère. C’est avec André qu’Henri commence sa carrière en tant que chanteur. André a reçu le grand prix du disque de l’Académie Charles Cros en 1947. Ensemble, ils se produisent au Jimmy’s, un cabaret renommé avant que les deux frères se fâchent pour toujours.
B comme Brésil
Son pays de cœur. Henri est une véritable star au Brésil. Il y a vécu et il s’y est marié une première fois (de 1940 à 47 avec Lili Susini). Il quitte le pays pour rejoindre Ray Ventura, la musique et la France qui lui manquent. En 2006, le Brésil le fait Grand Croix de l’Ordre du Mérite des mains du Président Lula et du ministre de la Culture brésilien, et il est vénéré par l’une des plus grandes icônes du pays, Gilberto Gil. Il posera ses mains dans le ciment du mythique trottoir de la Toca Do Vinicius pour y laisser son empreinte à jamais.
C comme Cayenne
La ville où il nait le 18 juillet 1917. Sa mère s’appelle Antonine Paterne et son père, Clovis Salvador. En 1929, ils débarquent au Havre. Il a 12 ans, puis il s’installe à Paris. Lire la suite
- 19 mai 2021