Notre association ne doit pas être rangée au patrimoine des monuments historiques.
Comme à l’accoutumée, notre président Gérard Pélisson a ouvert l’Assemblée générale ordinaire, puis il a demandé à chacun des candidats à l’élection au Conseil d’administration de se présenter.
Après la constitution du bureau de vote, le rapport moral fut exposé par Christophe Frassa et le rapport financier par Francis Huss.
Le président reprit la parole pour exprimer sa vision de l’avenir de l’UFE.
Jean-Pierre Cantegrit aborda alors les projets de la Caisse des Français de l’étranger.
Son intervention était suivie d’un débat sur l’enseignement animé par Anne-Marie Descôtes, directrice de l’AEFE, Jean-Pierre Bayle, président de la Mission laïque française,Laurent Batut, directeur des Affaires internationales et européennes du CNED et le sénateur André Ferrand, président de l’ANEFE.
Après le déjeuner officiel dont l’invité d’honneur était le président du Sénat Gérard Larcher, c’est Hubert Veltz, directeur général adjoint de la Banque Transatlantique qui fit un exposé remarqué sur la crise financière.
L’après-midi était consacrée au sujet phare de cette assemblée : la demande de France dont les débats passionnés autour d’Antoine Sfeir, directeur des Cahiers de l’Orient, Franck Melloul, conseiller du président de l’Audiovisuel extérieur de la France et Louis Duvernois, sénateur, étaient animés par Christian Mure.
Enfin, Gérard Pélisson clôtura cette assemblée riche en débats en présentant ses conclusions sur les travaux du Séminaire des présidents (voir pages 4 et 5) et en proclamant les résultats de l’élection au Conseil d’administration.
Cette assemblée fut suivie d’un Conseil d’administration qui reconduisit à l’unanimité Gérard Pélisson dans ses fonctions de président et élisait Maryse Laurenti, vice-présidente et Jean-Louis Mainguy, secrétaire général. Une journée bien remplie à la satisfaction de tous.
En 2008, les chiffres sont bons. L’année se termine sur un nombre d’adhérents en légère augmentation par rapport à 2007. 10 nouvelles représentations ont été créées, certaines ont réalisé un bond en avant… C’est le cas du Mali, d’Agadir et du Sénégal. Un motif de satisfaction pour Gérard Pélisson. Le président de l’UFE a toutefois regretté : “nous ne sommes pas représentés dans certains pays importants, en particulier en Inde, en Russie et dans la plupart des grandes villes de Chine en dehors de Pékin. Nous devons absolument trouver dans ces pays des personnalités prêtes à s’investir dans l’UFE.”
UNE NOUVELLE VISION
L’UFE doit “évoluer, trouver un nouvel élan, avoir une vision à long terme. Notre association a sa raison d’être et ne doit pas être rangée au patrimoine des monuments historiques” a expliqué le président. L’UFE doit retrouver un élan pour “assumer mieux sa présence partout dans le monde”. Gérard Pélisson a ajouté : “Si le rôle historique de l’UFE concernant l’accueil, l’entraide, les services à nos compatriotes, leur information ainsi que leurs relations avec les autorités locales doit être développé et intensifié,- il est une autre mission que notre Association doit envisager.” Laquelle ? Le président a lancé une piste : “La France est admirée pour sa culture, son art de vivre, son savoirfaire. Elle est présente dans l’esprit et le coeur d’un certain nombre de citoyens des pays qui nous accueillent à tous les niveaux de la Société. Il est important que pour eux la présence de la France soit mieux affirmée en dehors et au-delà de son influence politique et économique. L’Union des Français de l’étranger, partout où elle existe est un petit morceau de France qui peut contribuer à son rayonnement. Avec notre réseau international exceptionnel, nous pouvons et nous devons développer cette ouverture auprès des amis de la France”.
LE DÉVELOPPEMENT DE L’UFE AVANT TOUT
Le président a ensuite félicité le siège de Paris pour son travail auprès des représentations. Un siège modernisé grâce au nouveau site Internet qui voit sa fréquentation augmenter, et à Extranet, outil de communication de référence entre Paris et les représentations.
Dans un contexte économique morose, le président a tenu à remercier “Jean-Pierre Launay, notre éditeur délégué de La Voix de France pour son travail et l’amélioration sensible de nos recettes de publicité.”
Gérard Pélisson a enfin précisé les relations entre l’Union des Français de l’étranger, et l’Assemblée des Français de l’étranger. Depuis 2007, le groupe UFE, “union des élus de sensibilité de droite, qui représente les 2/3 de cette Assemblée, rendait plus lisible et plus cohérente la position de nos élus face à la gauche unie en un groupe ADFE.”
En septembre dernier le groupe UFE est devenu le groupe UDM – Union de la Majorité –. Le président a conclu : “J’ai donc à cette occasion quitté la présidence du groupe assumée depuis avec talent par le sénateur Christian Cointat, reprenant ma totale liberté vis-à-vis de l’Assemblée dont je reste conseiller désigné par le ministre des Affaires étrangères, ce qui va me permettre de me consacrer dorénavant uniquement à notre Association.”
Pour en savoir plus : Discours intégral du Président Gérard Pélisson (Format PDF)