Partir vivre à l’Ile Maurice

Je vis à Curepipe

Villes du Monde : Je vis à … Curepipe. Le charme de l’Ile Maurice. La communauté Française forte de 8000 inscrits est très attachée à la France.

La capitale des « hauts » a pour ses habitants des charmes si prenants qu’aucun d’entre eux ne pourrait envisager de la quitter. Évidemment, nous ne sommes qu’à 600 mètres d’altitude mais cela a permis à nos ancêtres de fuir la malaria et de survivre. Il est parfois difficile à un étranger d’en pénétrer les charmes tant son surnom de « Curepipe les bains » est dissuasif.

Si les vieilles maisons de bois de Curepipe, les « campagnes » comme nous aimons à les appeler, se cachent par coquetterie derrière des écrins de verdure luxuriante, le Trou aux Cerfs, ancien cratère d’un volcan disparu de 243 mètres de diamètre, affirme crânement sa domination sur notre ville. Au XVIIIe siècle, un savant botaniste, M. Lavignac imagina de s’installer au fond du cratère, à 15 mètres de profondeur : il s’y construisit une maisonnette et tenta d’y acclimater de la vigne, des pommiers, des poiriers ainsi que d’autres arbres fruitiers. Il va sans dire que cette expérience ne lui survécut pas !

De nos jours, le Trou aux Cerfs est un  haut lieu de rencontres. Les amoureux s’y promènent à la tombée du jour, les sportifs l’arpentent à grandes foulées dès l’aube tandis que les touristes, émerveillés, peuvent admirer le bleu infini de notre lagon par delà les champs de cannes frémissantes. Et cette ceinture céruléenne vibre de tous ses tons faisant pâlir d’envie le ciel presque banal.

Vous dirais-je encore que c’est à Curepipe que Lapérouse rencontra la femme de sa vie ?
Que vous trouverez, au fond d’un jardin exubérant, une tour Eiffel miniature, construite par un patriote en 1889 pour célébrer le centenaire de la Révolution française.

Que les plantations de thé dévalent les collines depuis 1880 et que l’on danse toujours au bal du Dodo.

Et puis, laissez-vous tenter par nos spécialités : les gâteaux-piment, les dolls purrhies garnies de carry parfumé, les « pistaches bouillies », le sirupeux gâteau moutail et, enfin terminez par un napolitain, petit gâteau sablé fourré de confiture et recouvert d’un glaçage rose. Il ne vous en coûtera presque rien. Et, de surcroît, vous serez séduits par la gentillesse et la générosité de tous les habitants de cette île arc en ciel.

C’est vrai que les nouveaux venus habitent plus volontiers sur la côte et qu’ils ont parfois un peu de mal à imaginer que Curepipe puisse être autre chose qu’une bourgade provinciale, un peu endormie et bien trop arrosée. C’est qu’ils ne sentent pas la caresse des bambous, l’odeur des fleurs éclatantes et qu’ils sont insensibles au charme délicat du temps qui ne cesse de passer …
 

Michèle Malivel,
Présidente de l’UFE-Curepipe

 

  • La communauté française : on compte un peu plus de 8 000 inscrits, dont 5 000 bi-nationaux.
    La communauté « franco-mauricienne » est composée de descendants des colons d’origine, elle est très attachée à la France.
     
  • Santé : excellents médecins et deux établissements conventionnés par la CFE : la clinique Fortis Darné à Curepipe et Apollo Bramwell à Moka.
     
  • Cultes : tous les cultes sont représentés. Nous avons même la tombe très visitée du bienheureux Père Laval, à qui on demande chaque jour de faire des miracles.
     
  • Loisirs : les Mauriciens sont des chasseurs redoutables et le cerf constitue une viande de choix.

    Le plus vieil hippodrome de l’océan Indien a été inauguré à Port Louis dès 1812 et, pendant la saison hippique d’avril à décembre, les samedis, petits et grands suivent les courses avec passion sur le terrain ou à la radio !
    Tous les sports de plage sont pratiqués partout.

    Il y a de nombreux clubs sportifs, chaque communauté ayant le sien.
     

  • Le sega : danse que les esclaves ont introduite à Maurice et qui est notre danse nationale, pleine d’ardeur et de sensualité.

    Deux musées à ne pas manquer : à Port Louis, au Caudan le BLue Penny, histoire de Maurice, à Pamplemousses l’Aventure du Sucre qui vous racontera ce qui a fait la richesse de notre « île sucrée ».

    Le fameux Jardin des Pamplemousses, imaginé par Pierre Poivre mérite une escale.

    N’oubliez pas la route du Thé, et, enfin, la visite du Château de Labourdonnais, une de nos plus belles demeures coloniales.

    Pour en savoir plus :
    B.P. 182 – Curepipe
    michele@malivel.com

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