Concert de La Grande Sophie à Bangkok

Stop évènement : L’UFE Thaïlande présente  La Grande Sophie à Bangkok au profit du Téléthon ! Première date de sa tournée en Asie le 8 décembre, La Grande Sophie a répondu à quelques questions pour l’UFE.

Tournée assiatique 2015

 

INTERVIEW :

Vous commencez votre tournée en Asie, comment vous sentez-vous ? Pensez-vous que l’accueil du public sera très différent de ce que vous pouvez vivre en France ?

Je suis impatiente d’arriver en Asie et de venir jouer avec mes musiciens en traversant différents pays. Ça ne va pas être de tout repos car nous changeons de pays quasiment chaque jour. C’est excitant. Le public n’est jamais le même chaque soir en France comme ailleurs et c’est pour cette raison que j’apprécie le live.

Je peux jouer de l’instant présent et savourer ces moments uniques. Selon les villes, les gens peuvent se montrer, attentifs, timides,festifs,ils chantent, ils dansent aussi.

La musique a toujours été un moyen de communiquer pour moi, elle a ce pouvoir de rassembler et de marquer le temps à travers des émotions. Nous allons donc faire connaissance et partager sans dévier du présent.

Avez-vous le sentiment de véhiculer l’image et les valeurs de la France lors de vos concerts à l’étranger ?

J’écris mes chansons en français, je fais voyager ma langue maternelle avec toutes ses sonorités et ses nuances. C’est ainsi que j’habite au mieux mes chansons. Je suis auteur, compositeur. J’aime jouer avec les mots, leur sens, le rythme des phrases.

La chanson française a bercé mon enfance, elle co-habitait avec des productions anglo-saxonne. Barbara, Françoise Hardy, Charles Trenet, Jeanne Moreau,Alain Souchon, Gainsbourg, les Rita Mitsouko et bien d’autres résonnent encore en moi.

Je ne me rends pas vraiment compte si je représente la française typique ;-). J’ai la chance de faire le métier que j’ai toujours souhaité faire, écrire et chanter mes chansons.J’ai pu réaliser ce choix. Je suis consciente que ce n’est malheureusement pas le cas de toutes les femmes du monde d’avoir le choix. Je ressens une grande liberté en voyageant, en chantant de ville en ville. La liberté d’expression fait partie des valeurs de mon pays. Aujourd’hui plus que jamais après les derniers événements qui ont touché encore une fois la France et d’autres pays, c’est le monde entier est concerné.

Vous étiez au Trianon il y a quelques jours, avez-vous ressenti le poids des récents évènements dramatiques qui se sont déroulés à Paris et dans le monde ?

On est tous encore sous le choc des derniers attentats. C’est très présent et pesant dans nos têtes.

Le 26, quand je suis arrivée dans la salle pour caler le son et rejoindre mes musiciens, j’ai eu un gros coup de blues, je me sentais abattue par le poids des événements. Le fait de jouer à Paris me ramenait forcément à ça. J’avais malgré tout cette envie de redonner de la force aux gens. C’est important pour moi et c’est en quelque sorte mon rôle de transmettre des instantanés de bonheur. Le fait de se rassembler, de continuer, de partager, se regarder, rire et vivre ensemble en musique est précieux.

Ce concert au Trianon fut extraordinaire. Tant de ferveur et de chaleur. Je m’en souviendrai longtemps, nous nous en souviendrons longtemps, c’était unanime nous avions besoin de reprendre notre souffle ce soir là.

Les Français, les francophiles et les francophones qui vont venir vous voir en Tournée auront-ils droit à quelques surprises particulières ?

J’espère que le public sera mélangé et qu’il y aura d’autres curieux ni francophones ni francophiles. Je veux donner la même chose dans chaque salle. Je chanterai les mêmes chansons que nous jouons sur la tournée en France: Les titres du dernier album et un mélange de chansons des albums précédents avec des versions revisitées.

Quand le public me rappelle, je me laisse le choix de varier chaque soir, c’est au feeling 😉
Il n’y a que le décors, les lumières que nous n’avons pas pu transporter avec nous.
Je compte sur les petites lucioles, vous savez ces étincelles qu’on trouve chaque soir dans les yeux des gens. Alors à très vite !

A découvrir également en première partie de La Grande Sophie, Suzanne Belaubre :

« Incomprise » est un piano solo (Elle intègre régulièrement ses pièces instrumentales à ses concerts). Composé par elle quand elle avait autour de 16 ans.

Elle joue du piano depuis l’âge de 7 ans. Elle a maintenant 20 ans. Elle a obtenu à Toulouse le Prix Claude Nougaro de l’écriture en 2012 puis a  suivi à Paris les cours de piano Jazz de l’American School. Découvrez Suzanne Belaubre maintenant !
 

Pourquoi faut-il écouter La Grande Sophie ?

Elle écrit de belles chansons
« La place du fantôme » en 2012 lui avait permis de décrocher une nouvelle Victoire de la musique. « Nos histoires », la cuvée 2015, se place dans la même veine intimiste. Et impressionne par sa mélancolie ravageuse, ses mélodies aériennes.

Elle a vécu milles vies
Elevée près de Marseille, Sophie Huriaux a très vite compris qu’elle voulait devenir musicienne. De son premier groupe à 13 ans à la reconnaissance critique en 2001, elle a fait le chemin de tout musicien qui se respecte : clubs, petites salles, autoproduction …

Elle donne envie de voyager
Sur son nouvel album, une chanson suffit à vous emmener au Vietnam. « Hanoi », évocation de la ville mais pas seulement, aurait pu être écrite par un Gérard Manset ou un Dominique A.

Elle se remet en question
Alors que sa carrière et ses chansons commençaient à séduire le grand public, Sophie estime qu’il faut redonner de la fraîcheur à sa musique et décide en 2007 de revenir à des compositions plus épurées, plus intimes. Le résultat, « Des vagues et des ruisseaux », sorti en 2009, fut impressionnant.

Source : Paris Match 

Retrouvez toutes les infos sur la tournée de La Grande Sophie en Asie !

 

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