célèbre la francophonie
Christian Philip, Nacer Essid et Renaud Donzel, Pdt UFE Rhône-Alpes
Dans le cadre du Mois de la Francophonie, l’Union des Français de l’Etranger de Rhône-Alpes, la Maison de la Francophonie de Lyon et le cinéma Le Club de Nantua ont organisé une soirée-débat sur les enjeux de la Francophonie au XXIème siècle qui a rencontré un vif succès.
Après la diffusion du magnifique film de la réalisatrice tunisienne Karin Albou, « le Chant des mariées », film primé au festival de Namur, qui a permis de mieux comprendre que la francophonie, ce n’est pas seulement un mot, un concept intellectuel et ringard, mais des valeurs que les pays francophones ont en partage (la Démocratie, les Droits de l’Homme, la diversité linguistique, la tolérance, la solidarité), Christian Philip, Représentant Personnel du Président de la République Française pour la Francophonie, et Nacer Essid, Consul Général Adjoint de Tunisie en France, ont engagé un débat fort intéressant.
Nacer Essid a rappelé le rôle de la Tunisie comme pays fondateur de la francophonie avec le Président Habib Bourguiba et les valeurs que son pays a toujours prôné dont la coexistence entre les peuples. Christian Philip a souligné que « la francophonie, cela compte sur notre planète. Il y a plus de 200 millions de francophones sur tous les continents. C’est la langue la plus enseignée après l’anglais et, avec le développement sans cesse croissant d’internet, elle est la 3ème langue de la toile ». Et d’ajouter que « le français est langue officielle ou de travail de la plupart des organisations des Nations Unies, de l’Union européenne et de l’Union africaine, ainsi qu’au sein du Comité International Olympique ». Les questions ont fusées, notamment sur le rôle de l’Organisation Internationale de la Francophonie, institution représentant 32 pays au niveau mondial, et sur l’utilisation des mots anglais. L’exemple plus flagrant en Rhône-Alpes est l’aéroport Saint Exupéry a voulu se faire appelé « Lyonairports ». Après de nombreuses et vigoureuses réactions d’incompréhension, cette idée a heureusement été abandonnée.