Le contrat international est un contrat qui se caractérise par le fait, le plus souvent, d’effectuer son travail dans un pays étranger.
Correspond au cas où vous vous trouvez déjà en poste dans une société et, que vous êtes envoyé à l’étranger pour une durée limitée, pour le compte de votre employeur français.
Vous restez donc dans les effectifs de votre société française, le lien de subordination avec votre employeur français demeure. Vous continuez aussi à bénéficier de la sécurité sociale française (et les membres de votre famille également) ; les démarches sont à la charge de l’employeur.
La lettre ou l’avenant précise notamment le pays d’affectation du salarié et la durée prévue du détachement.
Ce dernier est forcément temporaire, sa durée varie selon la mission
Correspond au cas où vous êtes mis à disposition d’une autre société du groupe où vous travaillez (filiale,…), ce qui s’apparente à un prêt de main d’oeuvre.
Un contrat est signé entre les 2 sociétés, et donne alors naissance à un nouveau contrat de travail.
Vous disposez alors de deux contrats de travail :
– votre contrat de travail initial, qui est suspendu le temps de sa mission à l’étranger,
– et un nouveau contrat de travail avec la filiale ou la société d’accueil.
Le nouveau contrat de travail est un contrat de droit local. Il est régi par le droit du travail du pays d’exercice de l’activité. Certaines clauses sont recommandées dans un tel contrat
L’expatriation recouvre plusieurs cas :
Vous serez soumis à la loi du pays d’exercice de l’activité et, aurez les mêmes droits que les ressortissants de ce pays.
Attention : vous serez sous le régime local (retraite, sécurité sociale,…), consultez la rubrique « ma sécu à l’étranger » afin de connaître les droits afférents à ce statut.
Le principe est celui de l’autonomie des parties, c’est-à-dire que la loi applicable sera celle qu’ont choisie les parties au contrat (article 3 de la convention de Rome).
Cependant, à défaut d’entente des parties au contrat sur la loi applicable, cette dernière sera celle du pays où le travailleur, en exécution du contrat, accomplit habituellement son travail, même s’il est détaché temporairement (article 6 de la convention de Rome).
Cependant, s’il existe des liens plus étroits avec un autre pays, la loi de ce dernier est alors applicable.
Attention : Quelle que soit la loi choisie par les parties, elle ne peut faire obstacles aux dispositions d’ordre public du pays d’accueil.
Détaché dans un pays de l’UE, les règles nationales d’ordre public du droit social en vigueur dans le pays où vous exercez votre activité s’appliqueront à vous, si elles sont plus favorables à la législation française. La loi choisie ne s’appliquera alors que dans les domaines où elle sera plus protectrice pour vous.
Le juge français est tenu par la convention de Rome.
Le juge étranger non membre de l’UE applique les principes du droit international dégagé par ses propres tribunaux.
Si vous êtes un salarié de nationalité française travaillant à l’international, la compétence du juge peut être déterminée :
Lorsque la relation de travail fait intervenir un État étranger, il peut se trouver qu’une convention bilatérale détermine la juridiction compétente. Dans ce cas, la convention prévaut sur la loi française, quelles que soient les dispositions de la loi interne.
Notez toutefois qu’à l’exception des contrats de travail contenant des clauses attributives de juridiction ou des clauses donnant compétence à un arbitre, un demandeur français peut toujours saisir un conseil de prud’hommes français.
En Union Européenne sauf Danemark (règlement communautaire de 2001 entré en vigueur en 2002), l’employeur peut saisir uniquement les tribunaux de l’État membre dans lequel le salarié est domicilié.
Le salarié peut saisir les tribunaux, soit :
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