MA SITUATION FAMILIALE

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Comment se marier à l’étranger ?

Mariage de 2 français :

Les ambassadeurs et consuls de France exercent les fonctions d’officier de l’état civil dans les limites prévues par la législation du pays. Fonction qui est le plus souvent limitée aux mariages entre ressortissants français.

Il est Ă©galement possible de recourir Ă  un officier de l’Ă©tat civil local. Les Ă©poux pourront ensuite faire transcrire leur mariage dans les registres de l’Ă©tat civil consulaire par l’ambassadeur ou le consul de France territorialement compĂ©tent.

Attention : Pour un mariage entre deux personnes du mĂŞme sexe auprès d’une autoritĂ© Ă©trangère, veuillez consulter la liste Ă©tablie par le ministre des affaires Ă©trangères : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F31466

Mariage d’un français et d’un non ressortissant français :

Recourir aux autoritĂ©s locales pour cĂ©lĂ©brer un mariage entre un Français et un non ressortissant français est souvent la seule possibilitĂ©, bien qu’il existe certains pays dans lesquels les consuls ou ambassadeurs de France sont autorisĂ©s Ă  cĂ©lĂ©brer un mariage mixte.

Afin d’obtenir les renseignements utiles et connaĂ®tre les dĂ©marches Ă  suivre; vous devrez prendre contact avec l’Ambassade ou le Consulat de France territorialement compĂ©tent, seuls aptes Ă  procĂ©der aux formalitĂ©s obligatoires, notamment Ă  la publication des bans.

Attention : Que vous choisissiez de recourir aux autoritĂ©s locales ou aux autoritĂ©s françaises pour vous marier, il est obligatoire de consulter, au prĂ©alable, l’Ambassade ou le Consulat de France du pays oĂą vous rĂ©sidez.

Par la suite, si les conditions sont remplies et qu’il n’y a aucune opposition suite à la publication des bans, il vous sera délivré un « certificat de capacité à mariage ».

Quels sont les documents et justificatifs Ă  fournir ?

  • Des fiches de renseignements remises par l’Ambassade ou le Consulat, dĂ»ment remplies ;
  • Une copie de l’acte de naissance de chacun des conjoints, datant de moins de 3 mois (6 mois si le document a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© Ă  l’étranger avec sa traduction et sa lĂ©galisation ou apostille Ă©ventuelles). Vous pouvez, depuis l’Ă©tranger, le demander sur le site https://pastel.diplomatie.gouv.fr/dali/index2.html ou vous adresser Ă  l’Ambassade ou au Consulat, qui dĂ©tient l’acte dans ses registres ;
  • Un justificatif de nationalitĂ© française ;
  • Un justificatif de d’identité comportant une photographie ;
  • Un justificatif de domicile ou de rĂ©sidence ;
  • D’autres justificatifs peuvent ĂŞtre demandĂ©s en fonction notamment de la situation de l’un ou des conjoint(s).

Par ailleurs, l’agent diplomatique ou consulaire peut procéder à l’audition des futurs conjoints ou des conjoints, soit avant la publication des bans, soit lors de la demande de transcription de l’acte de mariage par le ressortissant français.

Plus d’infos: https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F21614

Le divorce, Ă  l’Ă©tranger : 

En règle générale, le divorce prononcé par une autorité étrangère doit faire l’objet d’une vérification d’opposabilité du Procureur de la République dont dépend l’officier d’état civil qui a célébré le mariage pour les mariages célébrés en France, le Procureur de la République auprès du Tribunal de grande Instance de Nantes pour les mariages célébrés à l’étranger.

Les pièces Ă  fournir pour les divorces soumis Ă  la procĂ©dure de vĂ©rification d’opposabilitĂ© :

  • une copie intĂ©grale de la dĂ©cision en original ou en copie certifiĂ©e conforme. Si ladite dĂ©cision n’est pas motivĂ©e, il convient de produire Ă©galement l’acte de saisine du tribunal ou tout autre acte comportant l’exposĂ© de la demande ;
  • la preuve du caractère dĂ©finitif de la dĂ©cision Ă©trangère (certificat de non-recours, acte d’acquiescement, certificat Ă©tabli par l’avocat ou l’avouĂ©, ou par toute autre autoritĂ© habilitĂ©e, ou Ă  dĂ©faut tout autre acte Ă©tranger portant mention de la dĂ©cision) ;
  • la traduction, par un traducteur expert, des pièces Ă©tablies en langue Ă©trangère, Ă©ventuellement lĂ©galisĂ©es ;
  • la preuve du domicile des parties au jour de l’introduction de l’instance devant l’autoritĂ© Ă©trangère (si elle ne rĂ©sulte pas de la lecture mĂŞme de la dĂ©cision) ;
  • la preuve de la nationalitĂ© des parties au jour de l’introduction de l’instance devant l’autoritĂ© Ă©trangère ;
  • la copie intĂ©grale des actes de l’état civil conservĂ©s par une autoritĂ© française, en marge desquels doit ĂŞtre apposĂ©e, le cas Ă©chĂ©ant, la mention de la dĂ©cision Ă©trangère ;

Si la décision étrangère est jugée opposable en France, le Procureur de la République donne instruction aux officiers d’état civil concernés d’apposer la mention de divorce en marge des actes dont ils sont détenteurs.

Toutefois, en application du règlement n° 2201/2003 du Conseil de l’Union européenne (règlement relatif à la compétence, la reconnaissance et l’exécution des décisions en matière matrimoniale et en matière de responsabilité parentale), sont dispensés de la procédure de vérification d’opposabilité les divorces prononcés dans les pays de l’Union européenne sauf le Danemark, à condition que :

  • la procĂ©dure ait Ă©tĂ© engagĂ©e après le 1er mars 2001 pour un divorce prononcĂ© dans l’un des pays suivants : Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, Grèce, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suède.
  • la procĂ©dure ait Ă©tĂ© engagĂ©e après le 1er mai 2004 pour un divorce prononcĂ© dans l’un des pays suivants : Chypre, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Malte (En l’état actuel de sa lĂ©gislation, Malte ne permet pas le divorce. NĂ©anmoins, les jugements de divorce rendus Ă  l’étranger y sont reconnus), Pologne, RĂ©publique Tchèque, Slovaquie, SlovĂ©nie.
  • la procĂ©dure ait Ă©tĂ© engagĂ©e après le 1er janvier 2007 pour un divorce prononcĂ© en Roumanie ou en Bulgarie.

Pour les divorces qui ne sont pas soumis à la procédure de vérification d’opposabilité, les intéressés doivent demander directement aux officiers d’état civil détenteurs de leurs actes de naissance et de mariage, l’apposition de la mention correspondante.

Plus d’infos : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/services-aux-citoyens/etat-civil-et-nationalite-francaise/transcription-des-actes-d-etat/article/les-divorces-a-l-etranger

Les pièces Ă  fournir pour les divorces non soumis Ă  la procĂ©dure de vĂ©rification d’opposabilitĂ© :
  • Une demande Ă©crite, datĂ©e et signĂ©e, indiquant leur identitĂ© et celle de leur ancien conjoint (nom, prĂ©nom(s), date et lieu de naissance) et prĂ©cisant les actes de naissance ou de mariage dont la mise Ă  jour est sollicitĂ©e ;
  • une copie intĂ©grale de la dĂ©cision Ă©trangère en original ou en copie certifiĂ©e conforme ;
  • un certificat dĂ»ment rempli par la juridiction ou l’autoritĂ© Ă©trangère compĂ©tente de l’Etat membre de l’Union europĂ©enne dans lequel la dĂ©cision a Ă©tĂ© rendue. Ce certificat, prĂ©vu aux articles 37.1b) et 39 du règlement prĂ©citĂ© du Conseil de l’Union europĂ©enne, doit ĂŞtre rĂ©digĂ©, datĂ© et signĂ©, conformĂ©ment Ă  l’annexe I du mĂŞme règlement.
  • à dĂ©faut de certificat ou le cas Ă©chĂ©ant de copie d’un acte de l’état civil Ă©tranger portant mention de la dĂ©cision, tout document lui permettant de disposer des renseignements qui figureraient dans le certificat ;
  • si la dĂ©cision a Ă©tĂ© rendue par dĂ©faut, tout document visĂ© Ă  l’article 39 du règlement prĂ©citĂ©, Ă  moins que la demande n’émane du dĂ©fendeur dĂ©faillant ;
  • la traduction, par un traducteur expert, des pièces Ă©tablies en langue Ă©trangère.
  • la copie intĂ©grale ou l’extrait de tous les actes de l’état civil français dont ils sollicitent la mise Ă  jour ;
  • si le mariage a Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ© Ă  l’étranger et si l’acte de mariage n’est pas conservĂ© par une autoritĂ© française, la copie ou l’extrait de l’acte de mariage Ă©ventuellement lĂ©galisĂ© et traduit.

Le PACS

Le PACS, pacte civil de solidaritĂ©, est un contrat conclu entre deux personnes majeures, de sexe diffĂ©rent ou de mĂŞme sexe, pour organiser leur vie commune. Il crĂ©e des droits et obligations pour les partenaires, notamment “une aide mutuelle et matĂ©rielle”.

Auprès de qui s’adresser ?

Si vous êtes français(e), résidant à l’étranger, et souhaitez conclure un PACS avec un(e) autre Français(e) ou un(e) étranger(e), la déclaration conjointe doit être effectuée auprès de l’ambassade ou du consulat du lieu de la résidence commune.

Quelles sont les démarches à accomplir pour conclure un PACS ?

Les pièces à fournir :

Le PACS suppose qu’une convention sur l’organisation de votre vie commune (patrimoine, gestion de vos biens, …) soit rĂ©digĂ©e et signĂ©e par les deux partenaires. Vous pouvez l’établir vous-mĂŞme (il s’agit alors d’un acte sous seing privĂ©) ou solliciter les conseils d’un professionnel du droit (notaire, avocat, …), qui Ă©tablira un acte authentique.

Si vous souhaitez le rédiger vous-même, un modèle est disponible ici: https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R34629

Si les deux conjoints sont de nationalité française :

Vous devez également remettre, pour chacun des conjoints :

  • Une preuve d’identitĂ© de la nationalitĂ© française (carte d’inscription au registre des Français Ă©tablis hors de France, acte de naissance avec mention de filiation, carte nationale d’identitĂ© ou le passeport, certificat de nationalitĂ© française) ;
  • une preuve de rĂ©sidence commune (titre de rĂ©sidence dĂ©livrĂ© par les autoritĂ©s locales, pièce attestant du logement commun, dĂ©claration sur l’honneur) ;
  • une convention de PACS (rĂ©digĂ©e en français, signĂ©e des deux partenaires, en deux exemplaires originaux parfaitement identiques) ;
  • une dĂ©claration sur l’honneur de l’absence de tout lien de parentĂ© et d’alliance entre les partenaires ;
  • un certificat de non engagement dans les liens du PACS (dĂ©livrĂ© par le greffe du tribunal d’instance du lieu de naissance en cas de naissance en France ou, le tribunal de grande instance de Paris en cas de naissance Ă  l’étranger).

Si l’un des partenaires est de nationalitĂ© Ă©trangère :

  • Une copie intĂ©grale de l’acte de naissance, traduite et lĂ©galisĂ©e ;
  • en cas de mariage antĂ©rieur, une preuve de sa dissolution (acte de dĂ©cès, jugement de divorce) ;
  • un certificat de coutume Ă©tabli par les autoritĂ©s diplomatiques ou consulaires du pays, reproduisant la lĂ©gislation en vigueur dans cet Etat et dĂ©crivant les pièces d’Ă©tat civil prouvant que le partenaire est majeur, cĂ©libataire et juridiquement capable de contracter (absence de mesure de tutelle dans le pays) ;
  • les pièces d’Ă©tat civil correspondantes datĂ©es de moins de six mois et traduites en français par un traducteur assermentĂ© ou le Consulat, et lĂ©galisĂ©es sauf s’il existe une convention entre la France et le pays concernĂ©.

Si l’un des partenaires est divorcĂ©, fournir le livret de famille correspondant Ă  l’ancienne union portant la mention du divorce ou la copie intĂ©grale (ou extrait avec filiation) de l’acte de mariage portant la mention du divorce.

Si l’un des partenaires est veuf, fournir le livret de famille correspondant Ă  l’ancienne union portant la mention du dĂ©cès ou la copie intĂ©grale (ou extrait avec filiation) de l’acte de naissance du conjoint dĂ©cĂ©dĂ© portant la mention du dĂ©cès.

Enregistrement et publicité du PACS :

Enregistrement : Après vĂ©rification des pièces prĂ©sentĂ©es, l’autoritĂ© diplomatique ou consulaire enregistre la dĂ©claration si les conditions lĂ©gales sont remplies. Le PACS produit ses effets entre les partenaires Ă  la date de son enregistrement.

Publicité : Le PACS figure en mention marginale sur l’acte de naissance. Pour les personnes Ă©trangères nĂ©es Ă  l’Ă©tranger, cette information est portĂ©e sur un registre tenu au greffe du tribunal de grande instance de Paris.

Le PACS n’est opposable aux tiers qu’à compter du jour où les formalités de publicité sont accomplies.

Plus d’infos : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/services-aux-citoyens/etat-civil-et-nationalite-francaise/enregistrer-un-pacs-a-l-etranger/

La dissolution du PACS, Ă  l’Ă©tranger :

Le greffe du tribunal d’instance ou le poste consulaire ou diplomatique ayant reçu la déclaration de pacte civil de solidarité est seul compétent pour enregistrer la dissolution, quelle qu’en soit la cause et quel que soit le lieu de résidence des partenaires.

En outre, comme la déclaration et la modification, la dissolution du pacte civil de solidarité fait l’objet d’une publicité à l’état civil ou, lorsque l’un des partenaires est de nationalité étrangère et né à l’étranger, d’un enregistrement par le greffe du tribunal de grande instance de Paris.

La date à laquelle la dissolution du PACS produit ses effets, entre les partenaires et à l’égard des tiers, diffère selon qu’elle intervient consécutivement au mariage ou au décès d’un ou des partenaires, ou bien qu’elle résulte d’une décision conjointe ou unilatérale de ces derniers.

Enfant

Dans nombre de pays, la législation locale oblige les ressortissants étrangers à déclarer les naissances à l’officier de l’état civil local.

La déclaration de naissance peut également être reçue par l’officier de l’état civil consulaire territorialement compétent, à condition que la loi locale ne s’y oppose pas. Dans ce cas, il va aussitôt établir l’acte de naissance et le conserver dans ses registres. La déclaration doit être faite dans les quinze jours de l’accouchement ; ce délai est porté à 30 jours hors d’Europe et, en Europe, dans les pays mentionnés dans un décret du 30 mars 1971 (Albanie, Espagne, Finlande, Grèce, Norvège, Pologne, Portugal, Roumanie, Suède, Tchécoslovaquie, Turquie, URSS, Yougoslavie). Dans tous les cas, la naissance peut être déclarée à l’officier de l’état civil local, l’officier de l’état civil consulaire pouvant ensuite intervenir pour transcrire dans ses registres l’acte de naissance étranger. La transcription à l’état civil français n’est pas obligatoire, mais elle est très recommandée car elle permet en particulier de disposer d’un acte de naissance français. La demande de transcription d’un acte de naissance doit être accompagnée :

  • De la copie de l’acte de naissance Ă©tranger et sa traduction ;
  • d’un justificatif de nationalitĂ© française pour l’un des parents au moins ;
  • du livret de famille pour mise Ă  jour ;
  • pour les enfants nĂ©s hors mariage, d’une copie de l’acte relatif Ă  la reconnaissance souscrite par le père, lorsque ce dernier est français.

l’ambassade ou le consulat peut demander des documents supplémentaires, selon le contexte.

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