Les ambassadeurs et consuls de France exercent les fonctions d’officier de l’état civil dans les limites prévues par la législation du pays. Fonction qui est le plus souvent limitée aux mariages entre ressortissants français.
Il est également possible de recourir à un officier de l’état civil local. Les époux pourront ensuite faire transcrire leur mariage dans les registres de l’état civil consulaire par l’ambassadeur ou le consul de France territorialement compétent.
Attention : Pour un mariage entre deux personnes du même sexe auprès d’une autorité étrangère, veuillez consulter la liste établie par le ministre des affaires étrangères : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F31466
Recourir aux autorités locales pour célébrer un mariage entre un Français et un non ressortissant français est souvent la seule possibilité, bien qu’il existe certains pays dans lesquels les consuls ou ambassadeurs de France sont autorisés à célébrer un mariage mixte.
Afin d’obtenir les renseignements utiles et connaître les démarches à suivre; vous devrez prendre contact avec l’Ambassade ou le Consulat de France territorialement compétent, seuls aptes à procéder aux formalités obligatoires, notamment à la publication des bans.
Attention : Que vous choisissiez de recourir aux autorités locales ou aux autorités françaises pour vous marier, il est obligatoire de consulter, au préalable, l’Ambassade ou le Consulat de France du pays où vous résidez.
Par la suite, si les conditions sont remplies et qu’il n’y a aucune opposition suite à la publication des bans, il vous sera délivré un « certificat de capacité à mariage ».
Par ailleurs, l’agent diplomatique ou consulaire peut procéder à l’audition des futurs conjoints ou des conjoints, soit avant la publication des bans, soit lors de la demande de transcription de l’acte de mariage par le ressortissant français.
Plus d’infos: https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F21614
En règle générale, le divorce prononcé par une autorité étrangère doit faire l’objet d’une vérification d’opposabilité du Procureur de la République dont dépend l’officier d’état civil qui a célébré le mariage pour les mariages célébrés en France, le Procureur de la République auprès du Tribunal de grande Instance de Nantes pour les mariages célébrés à l’étranger.
Les pièces à fournir pour les divorces soumis à la procédure de vérification d’opposabilité :
Si la décision étrangère est jugée opposable en France, le Procureur de la République donne instruction aux officiers d’état civil concernés d’apposer la mention de divorce en marge des actes dont ils sont détenteurs.
Toutefois, en application du règlement n° 2201/2003 du Conseil de l’Union européenne (règlement relatif à la compétence, la reconnaissance et l’exécution des décisions en matière matrimoniale et en matière de responsabilité parentale), sont dispensés de la procédure de vérification d’opposabilité les divorces prononcés dans les pays de l’Union européenne sauf le Danemark, à condition que :
Pour les divorces qui ne sont pas soumis à la procédure de vérification d’opposabilité, les intéressés doivent demander directement aux officiers d’état civil détenteurs de leurs actes de naissance et de mariage, l’apposition de la mention correspondante.
Le PACS, pacte civil de solidarité, est un contrat conclu entre deux personnes majeures, de sexe différent ou de même sexe, pour organiser leur vie commune. Il crée des droits et obligations pour les partenaires, notamment « une aide mutuelle et matérielle ».
Si vous êtes français(e), résidant à l’étranger, et souhaitez conclure un PACS avec un(e) autre Français(e) ou un(e) étranger(e), la déclaration conjointe doit être effectuée auprès de l’ambassade ou du consulat du lieu de la résidence commune.
Le PACS suppose qu’une convention sur l’organisation de votre vie commune (patrimoine, gestion de vos biens, …) soit rédigée et signée par les deux partenaires. Vous pouvez l’établir vous-même (il s’agit alors d’un acte sous seing privé) ou solliciter les conseils d’un professionnel du droit (notaire, avocat, …), qui établira un acte authentique.
Si vous souhaitez le rédiger vous-même, un modèle est disponible ici: https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R34629
Vous devez également remettre, pour chacun des conjoints :
Si l’un des partenaires est divorcé, fournir le livret de famille correspondant à l’ancienne union portant la mention du divorce ou la copie intégrale (ou extrait avec filiation) de l’acte de mariage portant la mention du divorce.
Si l’un des partenaires est veuf, fournir le livret de famille correspondant à l’ancienne union portant la mention du décès ou la copie intégrale (ou extrait avec filiation) de l’acte de naissance du conjoint décédé portant la mention du décès.
Enregistrement : Après vérification des pièces présentées, l’autorité diplomatique ou consulaire enregistre la déclaration si les conditions légales sont remplies. Le PACS produit ses effets entre les partenaires à la date de son enregistrement.
Publicité : Le PACS figure en mention marginale sur l’acte de naissance. Pour les personnes étrangères nées à l’étranger, cette information est portée sur un registre tenu au greffe du tribunal de grande instance de Paris.
Le PACS n’est opposable aux tiers qu’à compter du jour où les formalités de publicité sont accomplies.
Plus d’infos : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/services-aux-citoyens/etat-civil-et-nationalite-francaise/enregistrer-un-pacs-a-l-etranger/
Le greffe du tribunal d’instance ou le poste consulaire ou diplomatique ayant reçu la déclaration de pacte civil de solidarité est seul compétent pour enregistrer la dissolution, quelle qu’en soit la cause et quel que soit le lieu de résidence des partenaires.
En outre, comme la déclaration et la modification, la dissolution du pacte civil de solidarité fait l’objet d’une publicité à l’état civil ou, lorsque l’un des partenaires est de nationalité étrangère et né à l’étranger, d’un enregistrement par le greffe du tribunal de grande instance de Paris.
La date à laquelle la dissolution du PACS produit ses effets, entre les partenaires et à l’égard des tiers, diffère selon qu’elle intervient consécutivement au mariage ou au décès d’un ou des partenaires, ou bien qu’elle résulte d’une décision conjointe ou unilatérale de ces derniers.
Dans nombre de pays, la législation locale oblige les ressortissants étrangers à déclarer les naissances à l’officier de l’état civil local.
La déclaration de naissance peut également être reçue par l’officier de l’état civil consulaire territorialement compétent, à condition que la loi locale ne s’y oppose pas. Dans ce cas, il va aussitôt établir l’acte de naissance et le conserver dans ses registres. La déclaration doit être faite dans les quinze jours de l’accouchement ; ce délai est porté à 30 jours hors d’Europe et, en Europe, dans les pays mentionnés dans un décret du 30 mars 1971 (Albanie, Espagne, Finlande, Grèce, Norvège, Pologne, Portugal, Roumanie, Suède, Tchécoslovaquie, Turquie, URSS, Yougoslavie). Dans tous les cas, la naissance peut être déclarée à l’officier de l’état civil local, l’officier de l’état civil consulaire pouvant ensuite intervenir pour transcrire dans ses registres l’acte de naissance étranger. La transcription à l’état civil français n’est pas obligatoire, mais elle est très recommandée car elle permet en particulier de disposer d’un acte de naissance français. La demande de transcription d’un acte de naissance doit être accompagnée :
l’ambassade ou le consulat peut demander des documents supplémentaires, selon le contexte.
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