Editorial
« La valeur travail et la culture de l’oisiveté » par Francis Huss, Président UFE Espagne
Autrefois considéré comme un moyen d’émancipation, de promotion sociale, le travail semble en France être devenu un moyen d’oppression.
Les discours politiques et le laxisme des gouvernants ont contribué depuis des décennies à diaboliser le travail, en commençant par la création d’un ministère du temps libre, en instituant les 35 heures, les RTT, en proclamant le droit à la paresse, la souffrance au travail… et pourquoi pas la revendication de la semaine des 4 jeudis. La fixation de l’âge de la retraite à 64 ans a été considérée par certains comme un « vol de deux ans de leur vie » !
Nos amis espagnols et italiens se sont montrés beaucoup plus raisonnables, acceptant, sans protester, de travailler jusqu’à 67 ans.
Grâce a la bienveillance de certains médecins, ou à l’obtention illégale de certificats bidons, le nombre d’arrêts maladie (fléau pour la sécurité sociale) explose bien que la situation sanitaire du pays ne semble pas s’être aggravée, depuis la pandémie.
Tout cela dans une ambiance de culture de l’oisiveté, financée par l’emprunt (plus de 3.ooo milliards) auprès de pays meilleurs gestionnaires qui heureusement n’exigent pas encore leur remboursement, mais perçoivent des intérêts de plus en élevés à la charge de ceux qui travaillent : les contribuables.
Bonnes vacances quand même.