Il n’y a pas de véritable spécialité israélienne, mais plutôt plusieurs apportées par les différents courants d’immigrants : de la cuisine d’Afrique du Nord à celle de l’Europe centrale. Une étude américaine a placé le régime alimentaire des Israéliens en bonne situation, principalement en raison d’un régime méditerranéen qui privilégie la consommation de fruits et légumes, de graisses végétales. Ils ont d’ailleurs des taux de cholestérol parmi les plus faibles du monde. Le pois chiche est au centre des repas : hoummous ou falafel sont indétrônables. Et les schnitzels côtoient le couscous, les sambousaks, les gâteaux au miel, les strudels…
Les repas se prennent plus tard qu’en France, les petits déjeuners sont copieux (miel, fromage, pain…), les déjeuners pris sur le pouce et les repas du soir pris en famille.
Pour faire ses courses, dans les villes nouvelles il est rare de trouver des marchés, les courses se font plutôt dans des supermarchés (Supersol, Blue Square, Hyper Ramah), tandis que dans les villes comme Jérusalem on trouve presque tous les aliments au détail au souk ou à Tel Aviv où les activités sont regroupées par rues… Là encore, on peut trouver toutes sortes d’aliments, y compris non casher. Hormis les fruits et légumes, tout est cher, sauf à Eilat où la TVA n’est pas appliquée. Néanmoins, depuis 5 ans, Israël est parvenue à maîtriser son inflation et l’indice des prix à la consommation est inférieur par exemple à celui de la France.
Enfin, les petits restaurants familiaux sont très abordables tout comme les stands de nourriture à emporter dans la rue (repas pour 3 à 5 €), les restaurants traditionnels sont plus chers (une vingtaine d’euros par personne).
