La législation pour travailler en Grèce
Le droit du travail est assez contraignant en Grèce. La durée hebdomadaire légale et normale du travail est fixée à 40 heures. La durée quotidienne maximale du travail est de 10 heures. Tout employé peut travailler cinq heures supplémentaires par semaine. La loi grecque stipule que les employés qui travaillent 5 jours par semaine ont droit à 20 jours ouvrés de congés payés par an.
Les emplois à plein temps et à durée indéterminée qui étaient la norme avant la crise laissent de plus en plus la place aux CDD et au temps partiel. Dans le même temps, l’économie informelle est toujours aussi importante, le travail non déclaré s’étant fort développé. Le salaire minimal a baissé, passant à 683,76 €/mois, tout comme les salaires dans la fonction publique où il a baissé de 20 % dans le privé depuis le début de la crise, tandis que le nombre de fonctionnaire a diminué d’un tiers. Enfin, si vous souhaiter travailler en Grèce, sachez que la loi prévoit une prime de Noël égale à un mois de salaire, une prime de Pâques équivalente à un demi-mois de salaire, et une allocation pour vacances d’un demi mois, soit, au total, 14 mois de salaire. La retraite est fixée à 67 ans pour une retraite complète et à 62 ans pour une retraite minimale.
Quels secteurs sont porteurs d’emploi en Grèce ?
S’il n’est pas impératif de parler grec, en revanche, il faut parler anglais pour avoir une chance de trouver un emploi en Grèce. Les petites et moyennes entreprises bénéficient de fonds européens pour financer certains projets. Ce fonds sert à aider les créateurs de petites entreprises ; il est principalement à destination des agriculteurs, des sans-emploi, des coopératives et des micro-entreprises investissant dans l’économie verte. Les secteurs toujours dynamiques pour ceux qui cherchent à travailler en Grèce sont ceux liés au raffinage, aux produits agricoles, aux produits miniers et chimiques et au BTP.