L’état sanitaire de la Grèce est de plus en plus préoccupant. Le système hospitalier est sévèrement touché par la réduction budgétaire : manque de personnel, ruptures d’approvisionnement en médicaments, corruption des professionnels de santé…
Les ONG ont en partie pris le relais du système de santé grec aujourd’hui défaillant.
En termes de santé en Grèce, pour pouvoir bénéficier des prestations en nature, l’assuré doit justifier d’au moins 100 jours de cotisations (ou de périodes assimilées) au cours de l’année précédente ou des 12 premiers mois des 15 mois précédant immédiatement la maladie.
L’assuré peut choisir son médecin dans une liste établie par les unités de santé de l’Organisation nationale pour le service de soins de santé ou du médecin privé sous contrat avec cette même institution. Les consultations chez les médecins et dentistes publics et privés conventionnés par l’Organisation nationale pour le service de soins de santé sont gratuites. Les médicaments sont remboursés à 75 % le plus souvent.
En cas d’hospitalisation, l’assuré a le choix entre un hôpital public du système national de santé, et une clinique privée conventionnée. L’hospitalisation dans un hôpital public est gratuite. La participation du patient dans une clinique privée conventionnée est fonction du système de financement, de 10 à 30 %. Dans les cliniques privées non conventionnées, la totalité du coût reste à la charge du patient.
S’inscrire pour bénéficier de la sécurité sociale en Grèce
Les Français travaillant en Grèce relèvent, en principe, obligatoirement du régime grec de sécurité sociale. Le travailleur a droit pour les membres de sa famille aux prestations familiales du régime grec.