La législation
La législation pour travailler aux Philippines n’est pas simple. Les demandes de visa de travail sont présentées directement par l’employeur (qui doit aussi prouver qu’aucun candidat philippin ne correspondait au profil recruté) mais les démarches sont compliquées et longues. Le plus souvent, vous devrez même être reçu par les autorités. En plus d’un visa, vous devrez aussi obtenir un « Alien Employment Permit » (AEP), ainsi qu’une ACR I-Card, carte d’identité pour immigrant qui contient toutes les infos essentielles vous concernant.
La durée légale du temps de travail est de 8 heures par jour, 48 heures par semaine. Le contrat règle les conditions de travail, il peut être conclu oralement ou par écrit. La période d’essai ne doit pas dépasser 6 mois.
Le salaire moyen aux Philippines s’élève à 200 €, sachant qu’il n’y a pas de salaire minimum national. Les grands groupes internationaux ne sont pas soumis aux quotas et peuvent recruter leurs cadres à l’étranger.
Quels secteurs sont porteurs d’emploi aux Philippines ?
Les étrangers sont recrutés à des postes de cadres ou managers. Les Français sont présents dans les secteurs de l’information-communication avec la création de logiciels, les produits de luxe, l’agriculture (tant dans les équipements que dans les procédés), le tourisme, l’industrie minière.
Les Philippines deviennent aussi une destination majeure dans l’industrie du BPO et du KPO (Business/Knowledge Process Outsourcing). Le pays investissant dans la modernisation de ses infrastructures, il recrute des expatriés seniors expérimentés pour encadrer le personnel et en particulier des ingénieurs.
Il est indispensable de maîtriser l’anglais.