Prendre sa retraite au Canada

Quelle réalité pour les retraités français au Canada ?

Grâce à l’Entente franco-québécoise de Sécurité sociale, un Français immigrant au Québec pourra profiter de la couverture maladie du Canada s’il était déjà couvert en France. Lorsque l’on songe à prendre sa retraite au Québec, il faut obtenir un visa de résident permanent auprès de la Délégation générale du Québec à Paris et de l’Ambassade du Canada en France.

Après examen du dossier, un premier « Certificat de sélection du Québec » (CSQ) est délivré. Puis le dossier est envoyé à l’ambassade du Canada qui délivre le droit d’entrée sur son territoire. Ce formulaire donne le droit à tous les dispositifs sociaux du pays mais ne permet pas de voter.

Pour plus de renseignements pour vivre sa retraite au Canada, vous pouvez consulter la page suivante du ministère des Affaires étrangères : www.diplomatie.gouv.fr/fr/vivre-a-l-etranger/preparer-votre-depart-a-l-e…

Consultez également notre rubrique « Energie et télécom au Canada« .

Quels impôts payer au Canada quand on est retraité ?

Attention, quand on devient résident canadien, on est imposé sur la totalité de ses revenus, même si l’on est déjà taxé en France ! Les revenus provenant de vos biens immobiliers situés en France sont imposables au Canada, cependant, tout impôt payé au fisc français pourra être réclamé à titre de crédit d’impôt étranger au Canada afin d’éviter une double imposition.

Le Canada impose un impôt de départ au moment de quitter le Canada. Aux fins de cet impôt de départ, le fisc canadien vous impose sur la plus-value des biens que vous possédiez au moment de votre départ du Canada, sauf certains biens canadiens comme les fonds de pension et les biens immobiliers.

Les personnes physiques résidentes de France et expatriées au Québec sont autorisées à déduire au Québec, pendant une durée de 60 mois, les cotisations à une caisse de retraite ou à un fonds de pension français.

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