La législation pour travailler en Thaïlande
La législation ne permet pas à un employé de travailler en Thaïlande plus de 48 heures par semaine ; il a en outre le droit à 1 journée de congé au minimum par semaine et 6 jours de congés payés par an (et 13 jours fériés, très nombreux en Thaïlande).
Le salaire minimum est de 300 bahts par jour et le « Smic » horaire est de 17 bahts de l’heure. Le salaire moyen d’un Français qui travaille en Thaïlande est de 50 000 bahts brut par mois pour obtenir un permis de travail.
Il est d’usage qu’une entreprise s’occupe de toutes les formalités liées à l’embauche d’un étranger. Tout nouveau travailleur expatrié ne doit entrer en Thaïlande que muni d’un contrat de travail, d’un visa « non immigrant ».
Attention, si vous souhaitez travailler en Thaïlande, l’« Alien Employment Act » (loi sur l’emploi des étrangers) publie une liste de trente-neuf professions interdites aux étrangers : médecin, secrétaire, architecte, comptable, guide touristique, coiffeur, etc. Il faut donc avoir un projet qui réponde aux besoins locaux pour s’assurer de trouver un emploi en Thaïlande.
L’embauche de travailleurs étrangers est soumise à des conditions strictes. Le permis de travail est délivré par le ministère du Travail, dans un délai de trois semaines après la demande, aux étrangers possédant déjà un « business visa » et gagnant au moins 50 000 bahts (environ 1 200 euros) par mois.
Les entreprises qui désirent faire une demande de permis de travail doivent remplir au moins l’une de ces conditions : avoir un capital social libéré de 2 millions de bahts et employer quatre salariés thaïlandais (un permis de travail est délivré par tranche de capital de 2 millions de bahts et un nombre minimum d’employés thaïlandais) ; être implanté en Thaïlande depuis au moins trois ans et payer annuellement au moins 5 millions de bahts d’impôt sur les sociétés au cours des trois dernières années (un permis de travail est délivré par tranche de 5 millions de bahts d’impôt) ; générer, par des activités d’exportation, au moins 3 millions de bahts par an d’entrée en devise (un permis de travail est délivré par tranche de 3 millions de bahts générée).
Une entreprise ne peut avoir plus de dix permis de travail, donc employer plus de dix étrangers, tout en respectant la proportion d’un étranger pour quatre Thaïlandais.
En cas de doute, il est conseillé de contacter un cabinet d’avocat francophone spécialisé en la matière.
Quels secteurs sont porteurs d’emploi en Thaïlande ?
Les secteurs porteurs sont ceux tournés vers l’export, la construction automobile (9e rang mondial des pays constructeurs d’automobile), l’électricité et l’électronique, l’agriculture (2e exportateur mondial de riz) et l’agroalimentaire, la joaillerie (1er producteur de bijoux en argent) et le tourisme, l’un des piliers de l’économie.
Les secteurs qui recrutent habituellement une population étrangère sont également porteurs d’emploi en Thaïlande, comme ceux de la gastronomie internationale, l’enseignement de la langue anglaise, la création des sites informatiques…
Bien qu’il soit fermé, le marché de l’emploi en Thaïlande a besoin de personnels très diplômés et expérimentés. C’est le cas des profils commerciaux qui maîtrisent plusieurs langues, les ingénieurs, les cadres d’encadrement. C’est essentiellement dans le secteur de l’industrie que les Français sont recrutés (plus de 50 %).