Malgré l’instabilité politique, les IDE restent à un niveau intéressant.
Le Foreign Business Act B.E. 2542 de 1999 définit un large éventail d’entreprises, d’activités commerciales et industrielles qui ne peuvent être dirigées par des « étrangers », à moins qu’une licence spécifique ait été obtenue ou qu’une exemption soit appliquée. Dans la majeure partie des cas, l’entreprise doit être majoritairement possédée par des Thaïs, en tant qu’actionnaires, ce qui signifie que l’entreprise ne peut être possédée à plus de 49 % par des étrangers. Pour créer une entreprise en Thaïlande, il est possible de bénéficier d’une exception, il faut faire la demande d’une licence spécifique (« Foreign Business License ») auprès du ministère du commerce, normalement obtenue par le biais du Comité d’Investissement (Board of Investment) et délivrée à la condition qu’il y ait de fortes sommes investies, qu’un nombre important de Thaïlandais soit embauché ou qu’il y ait un transfert de technologie.
Dans tous les cas, il peut être intéressant de se faire seconder par un cabinet d’avocats qui vous aideront à trouver des actionnaires « fiables » pour créer votre entreprise en Thaïlande. Les délais sont d’environ 3 mois.
Les opportunités pour les entreprises françaises seront essentiellement centrées sur les secteurs qui bénéficient d’un fort potentiel de développement, tels que les infrastructures de transport et de télécommunications, la santé, l’agroalimentaire, l’énergie et le développement durable, le textile-habillement, l’automobile, le bien-être, la bijouterie.
Les UFE locales peuvent vous conseiller des cabinets d’avocats, n’hésitez pas à les contacter.
Informations complémentaires : « Je crée mon entreprise à l’étranger« .
