La législation pour travailler en Jordanie
Les travailleurs étrangers ne bénéficient pas des mêmes protections sociales que les Jordaniens : par exemple, le salaire minimum est de 190 dinars pour les Jordaniens, de 110 pour les immigrés. On ne peut pas travailler plus de 48 heures par semaine, et 8 heures par jour.
Les congés sont de 15 jours à partir d’une année dans l’entreprise, et 21 jours au-delà de 5 ans. Le salaire médian se situe aux alentours de 500 $/mois. Il est préférable de trouver un emploi avant de partir car il n’est pas si simple de se faire embaucher.
Quels secteurs sont porteurs d’emploi en Jordanie ?
Il faut le savoir, avant de partir travailler en Jordanie, la majeure partie des immigrés sont issus des pays pauvres (comme l’Egypte, le Bengladesh, les Philippines…) et travaillent dans des secteurs à faible valeur ajoutée.
Les expatriés occidentaux sont quant à eux recherchés dans l’ingénierie, les secteurs de la finance, des médias et de l’éducation. La loi « énergie renouvelable et efficacité énergétique » va permettre de recruter des cadres internationaux dans les énergies renouvelables.
En outre, la Jordanie a adopté un Masterplan prévoyant l’amélioration du système de transports (projet de chemin de fer pour relier le nord et le sud du pays, restructuration du port d’Aqaba), favorisant là aussi les emplois dans le BTP.
Enfin, des opportunités existent pour travailler en Jordanie dans le secteur de la santé (destination importante de tourisme médical), ainsi que dans les secteurs du luxe et des cosmétiques.
