Si le pays a longtemps fait venir à lui tous les Européens du Nord pour sa douceur de vivre et sa qualité de vie, il peine désormais à attirer les investisseurs en raison des difficultés économiques auxquelles il est confronté.
En échange d’un nouveau programme d’aides, le pays a accepté de procéder à des coupes budgétaires et de nouvelles mesures de réformes économiques. Mais la Grèce est aussi confrontée à une crise des réfugiés qui pèse sur son économie.
Ce sont un demi-million de migrants qui sont passés par la Grèce pour poursuivre leur chemin vers les Balkans. Mais depuis la fermeture de cette route, les réfugiés s’installent dans le pays qui recevra une aide humanitaire européenne pour pouvoir mieux les accueillir.
Autant d’éléments qui complexifient la situation et rendent difficile toute projection.
En savoir plus sur la Grèce
Capitale : Athènes
Population : 11 171 000 hab.
Superficie : 131 990 km²
Langues : grec
Monnaie : euro
Croissance du PIB : 0 %
Chômage : 25 %
Français : 14 000
Indicatif téléphonique : +30
Eures : www.oaed.gr
Chambre de commerce : www.ccifhel.org.gr/
Ambassade de France : www.ambafrance-gr.org
Connaître le contexte pour partir vivre en Grèce
Après une légère progression en 2014 et une stagnation en 2015, le pays devrait de nouveau être en récession en 2016. Un nouveau plan de réformes et d’austérité a été voté par un gouvernement de coalition mais il est probable que l’année 2016 soit le théâtre d’un nouveau blocage politique.
Si vous souhaitez partir vivre en Grèce, sachez que le pays tire ses principales richesses de l’agriculture, de l’industrie du tourisme et possède un potentiel intéressant dans son secteur minier (pétrole, or, bauxite, perlite, gaz).
Les Européens investissent dans l’immobilier qui a considérablement chuté ces dernières années, ainsi que dans les secteurs du tourisme, de l’énergie et de la logistique. Si ces investissements peuvent se révéler intéressants à terme, ils sont aussi très risqués car personne ne sait si la Grèce va finir par sortir du marasme économique dans lequel elle est enferrée depuis plusieurs années.
Si des projections tablent sur une capacité de rebond fin 2016, on ne sait pas à quel rythme cela se fera compte tenu de l’énorme taux de chômage, du faible taux d’utilisation des capacités manufacturières et du manque de confiance des investisseurs.