Avant d’aller vivre au Gabon : le Gabon est une économie prospère qui repose sur les matières premières et l’industrie forestière.La situation politique, stabilisée, reste néanmoins incertaine, l’année 2015 ayant connu un contexte de tension sociale et de nouvelles élections présidentielles devant se dérouler en 2016.Si la croissance a fléchi ces dernières années, les perspectives restent positives, notamment pour les entrepreneurs étrangers qui se sont vus accorder des incitations spécifiques pour investir dans le pays.
En savoir plus sur le Gabon
Capitale : Libreville
Population : 1,8 million hab.
Superficie : 267 667 km2
Langues : français, fang, myéné, pounou, téké, kota, et 40 dialectes
Monnaie : franc CFA
Croissance du PIB : 5,1 %
Taux de chômage : estimé à près de 30 %
Français : 10 969
Cilmat : Équatorial, chaud et humide, alternance de 2 saisons sèches et de 2 saisons des pluies
Indicatif téléphonique : +241
Chambre de commerce : www.cci-gabon.com
Ambassade de France : http://www.ambafrance-ga.org/
Connaître le contexte pour partir vivre au Gabon
Le Gabon est depuis de longues années déjà une terre d’accueil, tant des Européens que des Africains, en raison notamment de son exploitation pétrolière.
Mais attention, vivre au Gabon a un coût, Libreville étant l’une des villes les plus chères d’Afrique. Autre problème : un taux de chômage très élevé, inhabituel pour un pays à revenu intermédiaire.
Le déclin annoncé de ses réserves pétrolières a poussé le pays vers la diversification de ses activités. Le gouvernement a lancé un plan dans ce sens, et ce d’autant plus que les cours ont considérablement baissé sur la dernière période.
De grands chantiers publics ont été les moteurs de la croissance ces cinq dernières années.
Les filières non pétrolières, en particulier la production de manganèse, la transformation du bois, l’agro-alimentaire et les services, vont continuer d’assurer l’essentiel de la croissance dans les années à venir, ainsi que la création d’emplois. Le pays est largement secondé par les investisseurs étrangers. Si la France reste un partenaire privilégié, elle a désormais une forte concurrence. Tous investissent dans les secteurs pétroliers et miniers, mais désormais ils se diversifient car la baisse considérable du prix du pétrole remet fortement en cause les projets d’investissements. La Chine est particulièrement visible dans le BTP ou l’agro-industrie, l’Inde dans les télécommunications (et la formation, la télé-médecine, le télé-enseignement), la Turquie dans l’agriculture et le BTP, l’Afrique du Sud dans le raffinage, et les Américains ne sont pas en reste renforçant leur présence, notamment dans les banques ou les télécoms.
La banque mondiale a cependant recommandé au pays de mettre en place un environnement des affaires équitable et transparent et l’amélioration de la qualité et du prix des infrastructures clés.
Les autorités vont dans ce sens puisqu’elles viennent d’adopter une série de mesures pour améliorer le climat des affaires en créant un guichet unique pour les investisseurs, en introduisant un cadre pour les partenariats public-privé, en instaurant un tribunal arbitral national et en adoptant des codes pour les hydrocarbures et les mines.