Il est impossible pour un étranger de posséder plus de 50 % des parts d’une entreprise ou d’un bien immobilier. Si les taxes sur les entreprises sont nombreuses, il faut remarquer que les taxes sur les profits représentent près de 30 %, ce qui est inférieur à la moyenne de la zone (34 %) et largement moins que des pays comme l’Allemagne par exemple (48 %).
La présence économique française en Indonésie s’appuie principalement sur les grands groupes (Total, Danone, Alstom, l’Oréal, Sanofi-Aventis, Accor…). Mais elle ne va pas de soi, surtout si l’on considère le désinvestissement de Carrefour et de Palyja (Suez Environnement ‒ concession distribution d’eau à Jakarta). Le nombre total d’entreprises françaises présentes en Indonésie a progressé, pour atteindre le nombre de 166, générant quelque 40 000 emplois. De petits investisseurs français choisissent aussi de créer des sociétés en Indonésie, on estime leur nombre à une centaine. Ils se tournent essentiellement vers les secteurs du tourisme (restauration, hôtellerie, artisanat local, import-export), à Bali et à Java.
