Prendre sa retraite au Venezuela

Présentation

Le Venezuela dispose de réserves abondantes en pétrole et gaz qu’il exporte principalement aux Etats-Unis. C’est un atout, mais aussi un point faible car son économie est trop fortement dépendante de ses hydrocarbures : la baisse du prix du pétrole limite actuellement les dépenses publiques et les possibilités d’investissements pour une diversification de ses activités. Le pays s’est enfoncé dans la crise en 2015, le marché parallèle ne s’est jamais aussi bien porté, l’inflation frôle les 200 % et pourrait atteindre 700 % en 2016 ! Les perspectives pour 2016 ne sont guère encourageantes, le pays risquant de se trouver en défaut de paiement d’ici la fin de l’année.

L'essentiel

Quelle réalité pour les retraités ?

S’il est assez facile d’obtenir un visa pour résider au Venezuela une fois à la retraite, il faut demander un visa de rentier. Il est accordé à des personnes non immigrantes, vivant de leurs revenus licites de pension ou autres, produits à l’extérieur du Venezuela, dont le montant mensuel est égal ou supérieur à 1 200 US$. Ce visa est valide un an, renouvelable. Au Venezuela, il est tout à fait possible de trouver des lieux paradisiaques où s’installer, en particulier sur la mer des Caraïbes. Mais la crise que traverse actuellement le pays rend les conditions de vie souvent dangereuses, en particulier dans les grandes villes.

Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter la page suivante du ministère des Affaires étrangères : www.diplomatie.gouv.fr/fr/vivre-a-l-etranger/preparer-votre-depart-a-l-e…

Retraités : quels impôts au Venezuela ?

Les résidents permanents au Venezuela sont soumis au barème d’imposition local ; la fiscalité est plafonnée à 35 %, soit en deçà de l’imposition française en ce qui concerne les hauts revenus.

Il existe un traité de non double imposition entre le Venezuela et la France.

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