Travailler au Venezuela

Présentation

Le Venezuela dispose de réserves abondantes en pétrole et gaz qu’il exporte principalement aux Etats-Unis. C’est un atout, mais aussi un point faible car son économie est trop fortement dépendante de ses hydrocarbures : la baisse du prix du pétrole limite actuellement les dépenses publiques et les possibilités d’investissements pour une diversification de ses activités. Le pays s’est enfoncé dans la crise en 2015, le marché parallèle ne s’est jamais aussi bien porté, l’inflation frôle les 200 % et pourrait atteindre 700 % en 2016 ! Les perspectives pour 2016 ne sont guère encourageantes, le pays risquant de se trouver en défaut de paiement d’ici la fin de l’année.

L'essentiel

La législation pour travailler au Venezuela

La législation vénézuélienne impose d’employer 90 % d’employés nationaux dans les entreprises de plus de 10 salariés. Les expatriés ne peuvent percevoir une indemnité supérieure à 20 % par rapport à celle des salariés locaux à compétence égale.

La période d’essai est d’un mois. Le salaire minimum est variable en fonction de l’inflation, mais il est aux alentours de 15 000 Bs environ (15$ au marché noir du fait du contrôle des changes). La durée théorique du temps de travail est de 40 h/semaine. La loi impose deux jours consécutifs de repos par semaine. Les travailleurs ont droit à 15 jours de vacances rémunérées par an, et jusqu’à 15 jours supplémentaires en fonction de leur ancienneté dans l’entreprise. Le 13e mois est obligatoire.

Une grande partie des travailleurs vénézuéliens n’a pas de contrat de travail. Il existe trois types de contrat : CDI, CDD et contrat pour une mission spécifique.

Quels secteurs sont porteurs d’emploi au Venezuela ?

Les secteurs potentiellement porteurs sont nombreux même si, actuellement, la crise ralentit considérablement les investissements. Il faut savoir que le Venezuela importe la quasi totalité de ses biens de consommation. Il en va ainsi des cosmétiques, des médicaments et des équipements médicaux, pour lesquels la France bénéficie d’une image très positive, du secteur des énergies où le Venezuela a besoin d’investir massivement dans ses équipements, notamment pour diversifier sa production qui repose pour l’heure quasi exclusivement sur l’hydroélectricité, le matériel agricole et, comme dans la plupart des pays du globe, le marché des Télécoms et l’internet, qui bénéficie d’une main-d’œuvre locale bien formée.

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