Présentation
Le Venezuela dispose de réserves abondantes en pétrole et gaz qu’il exporte principalement aux Etats-Unis. C’est un atout, mais aussi un point faible car son économie est trop fortement dépendante de ses hydrocarbures : la baisse du prix du pétrole limite actuellement les dépenses publiques et les possibilités d’investissements pour une diversification de ses activités. Le pays s’est enfoncé dans la crise en 2015, le marché parallèle ne s’est jamais aussi bien porté, l’inflation frôle les 200 % et pourrait atteindre 700 % en 2016 ! Les perspectives pour 2016 ne sont guère encourageantes, le pays risquant de se trouver en défaut de paiement d’ici la fin de l’année.
L'essentiel
Certaines compagnies d’aviation ont cessé de desservir le Venezuela en raison de la crise que le pays traverse. Cela reste néanmoins, quand c’est possible, un bon moyen de relier certaines îles ou autres endroits isolés. Aucun transport ferroviaire pour les personnes, reste donc le bus, qui propose des bus modernes et confortables ou des bus en moins bon état, peu rapides, mais très bon marché. Pour relier les villes, le « por puesto » est le taxi collectif qui suit des itinéraires fixes, et qui est plus rapide que les bus intercités traditionnels. Le Venezuela possède 15 ports pour les passagers et le commerce. Les principaux sont La Guaira, Puerto Cabello, Puerto Ordaz et Maracaibo.
Conduire au Venezuela
Pour conduire au Venezuela, au-delà de 1 an il faut changer son permis français pour un permis local (après un examen médical et un examen théorique délivré par la Inspectoria de transito del Llanito). Les routes ne sont pas très bien entretenues, et les conducteurs respectent peu le code de la route. La couverture des assurances est limitée, il convient donc de souscrire une assurance complémentaire couvrant le vol ainsi que les dommages causés au conducteur, passagers et véhicules qui coûte assez cher.
Consultez également notre rubrique « Mon permis de conduire à l’étranger« .
