La fiscalité en Italie

Les impôts en Italie

En Italie, l’impôt est dû dans l’Etat d’exercice de l’activité. Toute personne travaillant en Italie doit faire une déclaration fiscale et c’est l’administration qui verra si vos prélèvements sur votre salaire ont été suffisants ou pas durant l’année fiscale. De nombreux allégements fiscaux sont prévus pour : les enfants à charge, les familles nombreuses, les frais de scolarité, les frais médicaux, les économies d’énergie… Les couples font l’objet d’une imposition distincte.

Jusqu’à 15 000 €/an, la taxation est de 23 %, suivent 4 autres tranches, le taux maximum étant de 43 % pour les sommes supérieures à 75 000 €. Il existe plusieurs tranches, de 22 à 45 % (pour les revenus de 0 à 20 000 €/an une taxation à 22 %, de 45 % pour les revenus de plus de 40 001 €/an). Des allégements fiscaux sont possibles pour les revenus jusqu’à 40 000 €.

Les donations sont beaucoup moins taxées qu’en France, 4 % contre 44 % pour les donations supérieures à 1 million d’euros.

Les taxes en Italie

Des taxes sont ajoutées à l’impôt sur le revenu : +1 à 1,5  pour la taxe régionale, +0,8 % pour la taxe communale. Il n’existe pas d’impôt sur la fortune, mais une taxe de solidarité de 3 % pour les revenus supérieurs à 300 000 €/an.

Des impôts fonciers sont payés par les propriétaires sauf si leur bien est leur résidence principale ; ils seront aussi exonérés de la Tasi (taxes multiples, sur l’éclairage…). La Tari comprend les taxes sur le ramassage des déchets et son paiement est basé sur la surface en mètres carrés.

La TVA est de 22 %, 10% pour le taux réduit, et de 4 % pour les produits alimentaires de première nécessité.

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