Les transports au Chili

Parcourir le pays du nord au sud est relativement aisé, en revanche cela l’est beaucoup moins pour le traverser d’est en ouest. Pour les trajets longue distance, l’avion est le plus rapide et parfois le moins cher avec les compagnies low cost locales. En outre, certaines régions reculées du sud ne sont guère atteignables aisément qu’en avion (des taxis aériens font la navette avec ces régions isolées). Les grands voyageurs peuvent souscrire à des forfaits intéressants. La côte chilienne est dotée de nombreux ports mais c’est surtout dans le sud que les voyageurs empruntent des bateaux, et en particulier des ferries (Patagonie, Terre de Feu…). Plusieurs compagnies maritimes assurent ces liaisons.

Comme partout en Amérique latine, les compagnies de bus sont performantes, quadrillent tout le pays et proposent des niveaux de qualité différents selon les prix que les voyageurs sont prêts à mettre (premium, salón cama, semi-cama, executivo, clásico). Sur les courtes et moyennes distances, les bus sont moins confortables. Santiago possède 4 grandes gares routières, la principale compagnie étant Tur Bus (www.turbus.cl).

En ce qui concerne le train, de nombreuses voies sont aujourd’hui mal entretenues ou désaffectées. Le centre du Chili est desservi et un metrotren va de Santiago à San Fernando.

Il n’existe pas de train longue distance pour se déplacer au Chili.

Les transports urbains collectifs sont nombreux et peu chers : un métro équipe Santiago, les bus circulent dans toutes les villes même s’il est difficile de s’y retrouver, et des taxis colectivos circulent là aussi un peu partout, ils sont plus confortables et rapides et à peine plus chers que les bus.

Conduire au Chili

Les principaux axes sont goudronnés, mais les routes secondaires sont en gravier ou en terre. La voiture est parfois le seul moyen de rejoindre en toute liberté des endroits isolés comme le désert d’Atacama. Certaines routes sont à péage, comme la Panaméricaine.

Il faut savoir que si l’on décide de conduire, après 3 mois de vie au Chili il faut repasser son permis de conduire car il n’y a pas de réciprocité avec la France.

La conduite ressemble beaucoup à celle de la France, mais il n’est pas rare en ville de voir des voitures griller les feux rouges ou ne pas mettre leurs clignotants. Les panneaux de sens interdit n’existent pas. En ville, la circulation est limitée à 60 km/h, 100 km/h sur route et 120 km/h sur autoroute. Il est interdit de conduire avec plus de 0,3 g. d’alcool/l. de sang. Il est préférable de ne pas conduire la nuit, surtout parce qu’une partie de ceux qui empruntent les routes sont peu visibles (charrettes, animaux…).

Pour passer son permis de conduire au Chili, il suffit de prendre une dizaine de cours de conduite (non-obligatoires). Ici, on apprend à conduire avec ses amis ou sa famille, on passe l’examen avec sa propre voiture (ou celle d’un ami), en s’inscrivant auprès de sa mairie (on choisit d’ailleurs dans une mairie connue pour être « clémente »). Le permis doit être renouvelé au bout de 5 ans.

Consultez également notre rubrique « Mon permis de conduire à l’étranger« .

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