Travailler en Australie

La législation pour travailler en Australie

Travailler en Australie exige d’avoir un visa. Le droit du travail australien privilégie la souplesse, la flexibilité, la facilité d’embauche et de licenciement. Malgré une forte activité syndicale, la protection légale de l’emploi est parfois minimale.

Si vous souhaitez travailler en Australie, notez que la durée légale hebdomadaire pour un emploi à temps plein est fixée à 38 heures. Certains contrats prévoient une durée hebdomadaire de 42 h30. Les heures supplémentaires sont payées 50 % de plus pour les deux premières heures et 100 % de plus pour les heures suivantes. Au niveau fédéral, un minimum de huit jours fériés par an est obligatoire. Les États et les territoires peuvent instituer d’autres jours fériés.

Bien que les emplois à temps plein soient nombreux, les contrats à temps partiel se sont développés dans beaucoup de domaines d’activités comme la maintenance dans la construction, la restauration, la brasserie, le bâtiment, le nettoyage, l’informatique, l’industrie, les bureaux et la vente au détail. Les emplois à temps partiel intéressent tous les échelons professionnels, y compris les cadres.

La fiscalité en Australie est gérée par le centre des impôts australien (Australian Taxation Office, ATO) est le principal organisme de perception des impôts du gouvernement australien et dépend du ministère australien des Finances. Il est chargé de la perception de différents impôts.

Ce centre attribue également un numéro d’identification fiscale appelé Tax File Number (TFN). Ce code personnel de huit ou neuf chiffres est destiné à tous les contribuables. C’est votre identité fiscale et il est impossible de travailler en Australie sans ce précieux numéro, même en Permis vacances travail. Pour l’obtenir, il suffit de remplir un formulaire sur Internet et d’avoir une adresse fixe pour recevoir vos papiers qui peuvent mettre jusqu’à trois semaines à arriver. En cas de pépin (si vous n’avez pas reçu vos papiers par exemple), sachez qu’il est possible de récupérer ce numéro par téléphone. Pour plus d’informations : www.ato.gov.au.

Le système australien de cotisations sociales est assez sommaire. Les prélèvements sont effectués à la source et concernent toutes les personnes exerçant une activité professionnelle en Australie.

Quels secteurs sont porteurs d’emploi en Australie ?

Durant plusieurs décennies, l’Australie a ouvert ses frontières pour recruter une main-d’œuvre qu’elle n’avait pas. Mais depuis quelques années, elle a durci sa politique d’immigration, ne recrutant qu’en fonction de ses besoins. Prioritairement, ce sont des profils expérimentés et diplômés qui sont recherchés. Les profils sont énumérés sur ce site : http://www.border.gov.au/Trav/Work/Work/Skills-assessment-and-assessing-….

Mais attention, même les diplômés universitaires australiens rencontrent maintenant des difficultés pour décrocher un emploi. D’ailleurs, dans certaines filières, le taux de diplômés en activité quatre mois après l’obtention de leur diplôme ne dépasse pas 50 %. En moyenne, ce taux est de 68 % alors qu’il frôlait les 90 % en 2008.

Le nombre d’offres d’emplois en Australie dépend bien sûr des territoires : les fermes sont à la recherche des jeunes qui partent avec un visa vacances tourisme notamment pour effectuer les récoltes de fruits et légumes ou pour occuper des emplois dans la restauration et le tourisme. Les Français entrent toutefois en concurrence avec les jeunes venus du Royaume-Uni, de Nouvelle-Zélande, de Chine et d’Inde.

Actuellement, les métiers pour lesquels on trouve le plus d’offres d’emplois en Australie sont : analyste programmeur, architecte, charpentier, comptable, électricien, ingénieur aéronautique, maçon, plombier.

Sydney : capitale économique du pays, c’est ici que l’on retrouve la plupart des sièges des grandes entreprises. Le magazine Time a classé la ville au cinquième rang des agglomérations les plus chères du monde. La communauté française est particulièrement présente ici, les réseaux fonctionnent donc plutôt bien. Mais si on recrute dans l’informatique, la finance ou l’audit, la concurrence est forte !

Melbourne : la deuxième plus grande ville est la capitale culturelle, de la mode et de la gastronomie. C’est la ville la plus européenne en Australie dans sa culture et son architecture. Les métiers qui recrutent sont ceux de la finance, de l’informatique, du marketing.

Brisbane : la ville est connue pour ses industries (raffineries de pétrole, de papier, métal) et pour la qualité de ses universités du Queensland autour desquelles se développent les métiers liés aux nouvelles technologies, en particulier les biotechnologies. D’autres opportunités peuvent se trouver dans les services financiers ou encore les services de la restauration et de l’hôtellerie grâce à la proximité de la Gold Coast, très touristique.

Canberra : ville administrative, la capitale regroupe l’essentiel des emplois de fonctionnaires. Pour les expatriés, il y a encore des possibilités d’embauche dans le secteur de la recherche.

Adélaïde : l’économie de la ville repose essentiellement sur les industries liées à la défense et à l’automobile. En ce qui concerne le domaine de la finance et des banques, les plus fameuses sont la State Bank of South Australia ou la société d’investissements Argo Investments Limited.

Darwin : probablement la ville située dans la région la plus sauvage, la Tasmanie. Si vous avez des compétences dans les métiers de l’ingénierie ou du tourisme, vous pourrez trouver du travail. Et si vous acceptez d’effectuer les rudes travaux des champs, vous trouverez à vous faire embaucher dans l’un des nombreux ranchs du secteur.

Perth : située dans l’Etat qui regorge de matières premières, la métropole figure parmi les plus dynamiques économiquement du pays. Ses besoins en main d’œuvre sont très importants, particulièrement sur les métiers en lien avec l’énergie.

Partager
TOUT CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR